Depuis le temps que nos chemins se frôlent
Et s’éloignent parfois pour mieux se retrouver
Depuis le temps que je guette ton épaule
En espérant parfois pouvoir m’y reposer
Depuis le temps que tu sillonnes mes nuits
Que tes douces attentions habitent mes insomnies
Depuis le temps que je me demande si
Croire encore à nous deux est raison ou folie
Et puis je me surprends à redouter ces filles
Me méfiant des étoiles de toute la galaxie
Je sens pointer en moi un peu de jalousie
Et soudain je regarde l’homme et plus l’ami
Et un jour il y a cette main qui se tend
Invitation timide à une seconde chance
Et je saisis ta main et ma chance en même temps
Ouvrant ainsi la voie à la route qui commence
Je veux marcher sans hâte, mettre un pied devant l’autre
Pour goûter la balade, bien voir le paysage
Repérer les embûches malgré les herbes hautes
Graver dans ma mémoire chaque étape du voyage
Mais j’ai peur, je l’avoue, des endroits les plus sombres
Peur que malgré nos plans, nos boussoles, on s’égare
J’ai peur des carrefours et des mauvaises rencontres
Et des voies sans issue qui ne mènent nulle part
Alors ne m’en veux pas si je joue la prudence
Si chacun de mes pas manque un peu d’assurance
Si tu sens entre nous un peu trop de distance
Notre amour est à peine à son adolescence.
"Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l'auteur est interdite"
Style : Poème | Par Serendipity | Voir tous ses textes | Visite : 504
Coup de cœur : 11 / Technique : 9
Commentaires :
pseudo : obsidienne
tiens, sur ces routes, il y a un truc à savoir : la jalousie est toujours derrière soi. Si on la trouve, c'est qu'on a tourné le dos à son objectif...
pseudo : nani
faire un bout de chemin,même si celui-ci est bref,il faut en apprécier chaque seconde et laisse toi guider par ton instinct...
Nombre de visites : 25925