La voici qui s'avance, iridescente trace
Sitôt que de l'ondée, elle hume le parfum
La vagabonde lente, sans nulle autre attache
Que son immense pied, ventousé au chemin
Inconscience stupide des formes primitives
L'innocente ne craint d'ainsi voir exposées
Sa robe orangée, et ses formes passives
Aux injustes destins d'un monde sans bonté
Alors représenté, par les envies cruelles
D'un chenapan des rues, qui ne sut résister
Au plaisir destructeur, de supprimer la belle
D'un négligeant lancer du bout de son soulier
Pied, contre-pied la lutte fut meurtrière
Et si notre limace succomba sur le champ
Le galopin glissa puis chuta en arrière
Et s'explosa le crâne sur le pavé luisant
Justice des hasards sachant parfois châtier
Méchanceté gratuite et bêtise affichée.
Dam' limace signalait par d'humides lueurs
Sa gluante menace envers les agresseurs.
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Style : Poème | Par chouchou | Voir tous ses textes | Visite : 2427
Coup de cœur : 15 / Technique : 9
Commentaires :
pseudo : zoella
j'aime beaucoup le parallélisme entre limace et galopin et je pense sous entendu ... certaines personnes de notre entourage ; entre autre ... tout ce qu'on sème on le récolte .... Amicalement
pseudo : BAMBE
Une superbe glissade entre tes vers, encore un texte réussi.
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