Laissez entrer les courants d'air,
Qui vous glacent au détour d'une fenêtre l'hiver,
Et qui rafraîchissent les soirs d'été,
Appréciés pour leur rareté.
Laissez entrer les courants d'air,
Qui secouent les chevelures sombres et claires,
Qui se faufilent dans les interstices,
Et que vos yeux se plissent, agressés.
Laissez passer les courants d'air,
Qui donne des frissons de vie à nos chairs,
Ceux qui font les portes claquer,
Et vous font sursauter.
Laissez passer les courants d'air,
Même si c'est comme laisser entrer une colère,
Ceux qui éparpillent stylos et papiers
Qui vous obligent à les ramasser.
Laissez sortir les courants d'air,
Qui vous tétanisent un peu l'hiver,
Et qui vous stimulent les soirs d'été,
Quand il fait trop chaud pour bouger.
Laissez sortir les courants d'air,
A la durée si éphémère,
Ceux qui se glissent partout,
Pour jouer avec vous.
Et laissez sortir les courants d'air,
Qui vous ont mis en colère,
Mais qui vos aident à retrouver
Des papiers perdus depuis des années.
"Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l'auteur est interdite"
Style : Poème | Par Nouillade | Voir tous ses textes | Visite : 735
Coup de cœur : 12 / Technique : 11
Commentaires :
pseudo : Misa
c'est vraiment très joli !! je trouve les rimes délicats et souple . J'aime beacoup !
pseudo : loren
Trés frais ce courant d'air-j'aime beaucoup.
Nombre de visites : 1708