Vous mon âme que j'aime caresser comme un chat
Vous mon amie qui sur moi toujours veillez
Vous deux mes anges, jamais je ne vous ai remercié
Mon âme chatoyante, langoureuse, épicée
Mon amie charmante, généreuse, envolée
L’amour me monte aux lèvres et les mots ont du mal à percer
De votre pays lointain comme d’un promontoire divin
Vous veillez sur ma destinée comme deux sages en habits princiers
Gardiens de mes pensées, grands libérateurs de mon âme
En moi comme dans un livre vous lisez
Mon âme, puis-je encore vous caresser ?
Mon amie, puis-je encore vous parler ?
La confusion en moi cherche à s’immiscer
La distance tissant sa toile d’opacité
Mes yeux ne vous voient plus
Mes mains ont fini de vous toucher
Vous, mon âme qui un jour m’avez aimé
Je vous laisse volontiers m’oublier
Connaissant trop le prix de la liberté
Mais moi comment puis-je vous oublier ?
Vous mon amie toujours à mes côtés
Comment ne pas vous rendre ce modeste hommage
Quand tout en vous respire la sagesse et la grâce
Laissez-moi seulement vous dire merci
"Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l'auteur est interdite"
Style : Poème | Par batoule | Voir tous ses textes | Visite : 366
Coup de cœur : 10 / Technique : 9
Commentaires :
pseudo : monalisa
Batoule toujours autant de talent avec tes mots magiques qui subliment le Verbe. Un grandiose Merci fascinant l'Amie. Bravo!
pseudo : obsidienne
toujours majestueux, avec cette petite pente qui glisse vers le partage d'un songe dans lequel on s'immisce, délicatement
pseudo : BAMBE
Quelle générosité dans ce texte!!! Un coup de coeur s'impose!
pseudo : batoule
MERCI amitiés
Nombre de visites : 239716