Mon dieu que le monde est fade
Mon dieu que le monde est fade
On dirait un théâtre pour les fous
Toutes ses sombres mascarades
Me mette encre plus loin de vous
Mon dieu que le monde est fade
Et je vous vois couvert de boue
Je sais c’est un peu crade
Mais c’est pareil assis ou debout
Comme un ordre impassible
Comme toute exaltation
Comme la poussière invisible
Qu’entraîne un vol de papillons
Je voudrais croire en une vérité
Celle que l’on croit ou que l’on voit
Et d’un coup de vent, survolé
Là où le monde m’entraînera
Mon dieu que le monde est fade
Il a perdu de sa couleur
Je voudrais croire, mais c’est vague
Je ne reconnais plus ses odeurs
Mon dieu que le monde est fade
Et le temps protège ceux qui s’aiment
Dans l’instant arrêté on dit que l’éternel
Fidèle dans ses sables ou le soleil regarde
Comme dans un merveilleux voyage
Comme sans commencement ni fin
Comme pour aller plus vite sans bagages
Inattendue, je sens son parfum
Je voudrais croire en une vérité
Et que l’amour soit la chaleur mère
Comme rêvant de choses éphémère
Sans être réchauffé
Rouaux yann
Le 26 11 2005
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Style : autre | Par rouaux yann | Voir tous ses textes | Visite : 849
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