Mars, 2012.
Halmond rouvrit les yeux, mais les puissants halogènes incrustés au plafond l’aveuglèrent en lui brûlant les rétines, si fort qu’il dût détourner la tête pour apaiser l’horrible sensation qui lui fit verser quelques larmes.
Il tenta de se relever, mais trop affaibli et pris de tournis, il dut se laisser retomber dans le lit dans lequel on l’avait étendu. Gardant toujours les yeux fermés, il tenta de se souvenir en détails de ce qu’il s’était passé, mais dans sa tête, où, à toute vitesse, défilaient des idées floues, tout était beaucoup trop confus.
Le choc postopératoire l’avait complètement abattu.
Karole s’approcha de lui.
- Ca va ? elle l’observait, les yeux remplis d’inquiétude.
- Que s’est-il passé ?
- Ne t’inquiète pas, les souvenirs vont vite revenir ! dit-elle d’un ton sévère de reproches.
Comme Halmond parvint à ouvrir les yeux, il la vit, se tenant debout sur sa droite. Karole le regardait, la bouche pincée sur une grimace de dégoût.
- Karole... il tendit la main dans sa direction, mais la femme fit un écart rapide en sursautant.
- Ne me touche pas Halmond, ne me touche pas ! grommela-t-elle en serrant les dents.
- Mais !?! les souvenirs lui revinrent. Rapides, effrayants, regrettables... Pareils à une douche froide qui l’aurait refroidi d’un coup.
…
Il y avait peu de monde ce jour-là dans le petit Bar de "Chez Harry", mais Halmond était quand même entré.
- Salut Halmond ! lui lança le patron.
- ’Lut Harry. Un JB !
- Glaces ?
- Comme d’habitude Harry ! Halmond s’était assis dans le coin, près du distributeur d’anabolisants. Distraitement, il jeta un coup d’œil au calendrier coquin que ce bon vieil Harry avait suspendu au dessus de ses frigos.
- Pas mal la Miss 2012 ! lança Halmond en reluquant le mannequin de rêve qui se trémoussait sur la photo trois D de l’affiche.
- Ca te dirait une fille pareille ?
- Ca dépend, disons que cela me changerait de l’ordinaire ! répondit-il en souriant.
- Allez, ne va pas te plaindre, Karole n’est pas mal non plus !
- Ouais, t’as sans doute raison ! soupira Halmond en vidant son verre d’un trait. Il reboutonna sa veste de coat, releva son col et salua Harry. En repassant le sas, Halmond bouscula cette fille qui entrait. Elle lâcha son petit cartable de cuir noir, qui s’ouvrit en éparpillant tous les objets qu’il contenait.
- Pardonnez-moi, je suis si maladroit ! Halmond n’avait pas regardé la fille, il s’était immédiatement agenouillé pour ramasser les objets épars.
- Laissez, ce n’est rien ! dit-elle d’une voix limpide et extraordinaire. Une voix douce qui berçait comme une mélodie. Elle s’accroupit à côté de l’homme.
Halmond leva les yeux vers son visage masqué par ses longs cheveux blonds retombant sur ses épaules. Le parfum de cette fille était envoûtant.
D’un geste rapide et délicat de la tête, elle rejeta ses cheveux en arrière et le dévisagea. Il fut soudain atteint d’une espèce de blépharite spontanée qui lui piquait les yeux.
Une fille superbe !
Ses yeux verts étincelaient de tendresse et s’harmonisaient parfaitement avec les lèvres fermes et bien dessinées de sa bouche, belle à croquer.
Il fut littéralement troublé par tant de beauté. Elle lui sourit en dévoilant sa parfaite dentition – deux somptueuses rangées de perles d’une blancheur immaculée -.
- Je, ... vous accepterez bien un verre, Halmond hésita, pour me faire pardonner acheva-t-il en pressant ses mains jointes sur sa poitrine dans un geste de supplication.
La fille se mit à rire et termina de ramasser ses affaires.
Amusé, le barman les regardait.
- Un café ! lâcha-t-elle finalement en se relevant.
Cette fille était parfaite. En plus d’un visage angélique, elle avait un corps de déesse, aux courbes sublimes. Elle alla s’installer au comptoir et Halmond l’imita.
- Remets-moi un autre JB, Harry s’il te plaît.
- Ca roule ! plaisanta le vieil homme en chargeant sa machine à café.
- Vous possédez une connexion haut débit ? demanda-t-elle à Harry.
- Hélas non ma p’tite dame, ici, il n’y a que le téléphone !
- je peux ? elle s’avança jusqu’à l’appareil mural.
- Allez-y, faites le zéro pour sortir, et puis votre numéro.
Tandis qu’elle leur tournait le dos, Harry fit signe à Halmond. Il leva le pouce en l’air et lui adressa un clin d’œil. Halmond rougit en faisant mine de rien.
- Elle vaut pas Miss 2011, mais elle n’est pas mal non plus ! chuchota Harry en posant les consommations sur le comptoir.
- Arrête Harry ! Halmond s’assura qu’elle n’avait rien entendu. La fille parlait tout bas dans l’appareil du téléphone.
- Tu vas être en retard ! lança le vieil homme à Halmond.
- Pour une fois !
- Vous parliez de moi ? demanda-t-elle en se hissant sur un tabouret, sa jupe fendue dévoila le galbe inouï de ses jambes parfaites.
- Je, .., non, Harry est un bon gars, mais il n’a plus toute sa tête, alors parfois, il dit n’importe quoi !
- A votre santé messieurs ! dit-elle en portant sa tasse de café à ses lèvres rieuses.
Halmond goûta à peine son whisky, il était sidéré, presque gêné. -Santé ! vous êtes du coin ? parvint-il à expirer.
- Non, juste de passage. J’ai raté la correspondance de 18h00 ! elle désigna vaguement l’aérogare d’un geste du menton.
- Vous cherchez une chambre ? s’intéressa Harry.
- Oui et non. Pas vraiment. Je ne sais pas encore ce que je vais faire. Il y a quelque chose de convenable dans le coin ?
- Il y a ici ! intervint Halmond, c’est pas un palace, mais rapport qualité-prix, nulle part ailleurs vous trouverez mieux !
- Vous êtes vraiment gentils tous les deux ! soupira-t-elle en reposant sa tasse.
- Harry, pour vous servir ! Harry lui tendit la main qu’elle serra amicalement.
- Halmond, pour vous bousculer ! elle éclata de rire en glissant ses doigts entre les siens.
- je m’appelle Anne-Sophie, mais je préfère Sophie tout court, ajouta-t-elle.
Halmond n’osait pas la regarder en face tant elle était belle, mais dans sa tête, il la dévorait des yeux.
- Vous connaissez un endroit où je pourrais manger un bout ? Je meurs de faim !
- Mais il y a tout ce qu’il vous faut ici, ma p’tite dame !
- Alors, c’est d’accord, je reste !
- Formidable ! enchaîna Harry.
- Fantastique ! s’emballa Halmond, presque malgré lui, poussé par une pulsion incontrôlable, il se leva d’une traite et embrassa la fille sur la joue.
- Vous êtes marrants tous les deux ! dit-elle encore en souriant de plus bel.
Harry servit un autre verre qu’il déposa sur le comptoir, juste comme la fille se retournait sur Halmond et lui confia: - ça vous dirait de passer la journée de demain avec moi ? Je risque de m’embêter toute seule, la navette ne repart qu’à 16h00 et je ne sais pas quoi faire de ma journée !
- Demain ?!? Halmond réfléchit en se triturant les méninges, déjà, il cherchait quelle excuse il allait trouver pour son employeur et quel plan il allait inventer à Karole pour qu’elle ne se doute de rien. Je ne sais pas si ce sera possible ! J’ai des obligations !
- Allez, ne m’abandonnez pas, je ne connais rien ni personne ici ! Insista Anne-Sophie.
- Bon, c’est entendu, mais alors il faudra vous lever tôt !
- Je me lève toujours tôt, en fait je ne dors que très peu !
- Disons 7h00 ? proposa Halmond.
- 7h00 ? c’est d’accord, mais à la seule condition que vous acceptiez de prendre le petit déjeuner avec moi !
- C’est entendu !
Elle leva les doigts, l’invitant à faire de même, et en bons vieux complices, ils se frappèrent dans la main.
Etrangement, ils se sentaient bien ensembles, ils avaient l’impression de se connaître depuis toujours et en fait, c’était bien plus qu’une impression, c’était une quasi certitude...
- Vous êtes marié ? lança-t-elle.
Ca avait été comme si le miroir imaginaire dans lequel il la voyait entourée de nuages idylliques, avait volé en éclats.
- Marié ? ... heu, oui.
- Des enfants ?
- Non, pas encore.
- J’adorerais avoir des enfants, d’ailleurs mon mari et moi, nous en avons déjà discuté et, en principe, ce sera pour cette année.
Elle aussi était mariée. Halmond fut soudain submergé de regrets mais également soulagé. Cela facilitait les choses malgré tout, en évitant bien des quiproquos.
- Votre femme ne va pas s’inquiéter ? Elle doit certainement vous attendre !
Halmond se leva. Le poids mort du quotidien et de la routine pesait des tonnes sur ses épaules qui auraient aimé rester là.
- Ca tient toujours pour demain ? chuchota Anne-Sophie, comme si elle avait honte d’ajouter quelque chose.
- Je, heu, oui, bien entendu ! je viendrai vous chercher, comme convenu, vers 7h00.
…
Halmond sursauta, comme secoué de spasmes électriques.
Non, hélas il n’avait pas rêvé, ce n’était pas qu’un simple cauchemar, il était bien là dans ce lit de malade.
Karole était repartie.
Il ravala sa salive alors qu’il sentit une grosse goutte de sueur qui ruisselait de son front vers le creux de ses yeux. Une femme et un homme - probablement des médecins - pénétrèrent dans sa chambre.
- Comment vous sentez-vous ? la femme qui lui avait adressé la parole l’observait par dessus ses lunettes comme un phénomène de foire.
- Mal !
- Vous souffrez physiquement ?
- Pas vraiment, ce sont mes idées qui se mélangent et s’entrechoquent !
- Réaction normale, choc postopératoire ! affirma l’homme qui prenait des notes.
- Vous souvenez-vous de ce qui c’est passé ? continua la femme.
- Oui, en partie. Mes souvenirs reviennent un peu à la fois.
- Avez-vous souvenance de l’opération ?
- L’opération ? Halmond ouvrit grand les yeux, il sentit nettement les battements de son cœur s’accélérer et une autre goutte de sueur perla et roula le long de ses paupières.
- L’implant ! insista l’homme en blanc.
Halmond faillit s’évanouir, dans sa tête en ébullition, les paroles sévères du Juge résonnèrent en échos tandis qu’en rafales désordonnées, ses souvenirs épars lui revinrent...
…
Halmond resta longtemps sous le jet puissant de la douche.
Il était complètement engourdi par la nuit blanche qu’il venait de passer. Pas moyen de dormir, toujours ces images de cette fille: Anne-Sophie !
Ses doigts tremblaient, il était terriblement stressé.
Karole ne s’était aperçue de rien. La veille, elle lui avait tout simplement demandé où il avait traîné, il avait prétexté du retard dans les transports publics et ils n’avaient plus discuté de tout cela.
Quand il quitta l’appartement, Halmond fit comme s’il allait travailler.
En passant le coin de la 167ème rue, il alluma son portable et appela son employeur pour inventer une sale grippe. Si tôt fait, il se rendit chez Harry.
Anne-Sophie était là.
Seule, attablée dans le fond de la taverne.
Elle lui adressa un petit signe amical de la main.
- ’Jour !
- Bonjour Al ! elle se leva et l’embrassa sur la joue d’un baiser mouillé.
- Bien dormi ?
- Oui ! soupira la fille en rejetant en arrière ses longs cheveux blonds qu’elle avait délicatement laqués.
Elle avait également changé de tenue.
Sa robe fendue avait été troquée pour une mini-jupe de soie verte - une couleur qui faisait davantage encore ressortir sa beauté et elle avait passé un bustier de sweet qui lui moulait la poitrine.
Halmond remarqua que la jupe était très courte, et qu'elle laissait paraître ses cuisses interminables.
Anne-Sophie avait de magnifiques jambes musclées et d'un hâle naturel surprenant.
Cette fille était merveilleuse !
- Que va-t-on faire ? demanda-t-elle.
Halmond n’y avait même pas réfléchi !
Tout ce qu’il avait retenu, ce à quoi il avait juste pensé, ça avait été ce rendez-vous avec Anne-Sophie.
- Je, j’en sais rien !
- On ne peut même pas aller se balader ! dit-elle avec dépit; en haussant les épaules.
- Toi, tu ne risques rien grand chose, moi bien, c’est là que je vis, je connais beaucoup de monde par ici !
- Oui, je comprends.
- Prenez le monorail et partez loin ! Planté derrière son comptoir, Harry qui les écoutait leur sourit.
- Bonne idée ! s’exclama Anne-Sophie.
- Mais Sophie, où irons-nous ?
- Peu importe, du moment que nous sommes ensemble ! elle lui sourit en posant expressément sa main sur la sienne.
- T’es un gars formidable ! lança Halmond à Harry.
- Faites gaffe ! conseilla celui-ci.
Puis, sans savoir réellement ni pourquoi ni comment, Halmond s’était retourné vers elle pour lui susurrer à l’oreille: - j’ai envie de toi !
Anne-Sophie parut surprise et choquée, ses yeux s’étaient dilatés et à un moment, Halmond supposa qu’elle allait le gifler. Il regrettait amèrement ce qu’il venait de lui avouer, lorsqu’à son tour elle lui dit: - ce n’est pas raisonnable Al, nous sommes mariés tous les deux !
- Je, ... pardonne-moi, tu as raison...
- Tout cela, c’est la faute à Mc Carthy !
- Qui ?
Mc Carthy, le gouverneur Mc Carthy, celui-là qui en 2010 a fait édicter le décret eu égard au libertinage.
- Ah oui, je vois, suis-je bête ! Je ne pensais pas du tout à ce politicard !
- Moi bien ! elle baissa les yeux en sourcillant en souriant d'un air coquin.
- Comment ? tu veux dire qu’autrement ...
- Ce n’est pas dans mes habitudes, je n’ai même jamais trompé John, mais je m’ennuie tellement. Avec toi, c’est différent, je me sens comme envoûtée...
- Moi, c’est pareil ! Halmond, à son tour, baissa les yeux. Résigné. Il n’y avait rien à faire contre la fatalité.
- Et ici ?relança-t-elle finalement.
- Ici ? chez Harry ?
- Tu penses qu’il y verrait un inconvénient ?
- Je, ... je ne sais pas. C’est lui qui nous a envoyés faire un tour ailleurs non ?
- Mais, si je lui en parlais ? je pense qu’il m’aime bien, peut-être qu’il accepterait de ne rien voir ?
- Sophie, tu as réellement envie de tromper ton mari ?
- Je n’ai pas envie de le tromper, j’ai envie de toi ! une lueur lubrique éclaira l’iris éclatant de ses yeux verts somptueux. - C’est plus fort que moi !
Ce fut Halmond qui négocia l’affaire avec Harry, ce ne fut pas chose facile, mais il parvint à convaincre le vieil homme.
...
Peu leur importait que la chambre ne fut pas celle d’un quatre étoiles hors de prix, du moment qu’ils furent ensemble !
Les pulsions spontanées, les coups de foudre soudains, sont les sentiments les plus difficiles à contrôler.
Pour tous les deux, ce fut quelques instants inoubliables, bien qu’en réalité leurs relations sexuelles ne furent que très brève et sans éclats !
Leurs corps enlacés, ils s’embrassaient tendrement lorsque la porte d’entrée trembla sur ses gonds et s’ouvrit à grands fracas.
Halmond bondit en s’asseyant sur le lit, Anne-Sophie se leva d'une traite et commença à se rhabiller, mais il était déjà trop tard !...
…
- Une sonde satellite ptérygogène ! tandis qu’en images subliminales il revoyait leur arrestation, la femme plantée au pied de son lit lui décrivait l’opération avec précisions. Une sonde microscopique autonome, munie de crochets comme les diptères, qui tel un harpon, s’accroche dans les chairs. C’est cependant indolore ! Nous avons pratiqué une incision bénigne au niveau du scrotum - à ces mots, Halmond frémit en sentant ses testicules se glacer et se recroqueviller à l’intérieur de lui-même - une incision d’un peu moins de 2 centimètres, 2 points de sutures, dans 3 ou 4 jours, il n’y paraîtra plus. Cette sonde, chargée de plastic, est directement fixée sur la veine principale du canal déférent, près du méat urinaire, elle est particulièrement sensible aux différences de pression sanguine, ce qui, en termes plus simples, signifie qu’à la moindre érection qui perdure, le satellite explose !
Halmond avait la gorge nouée, il avait l’impression d’étouffer et, comme par instinct, il serra les fesses et se concentra pour contrôler ses réactions.
- La sonde réagit également, poursuivit la femme, aux chocs. Aussi, quand vous urinerez, il va dans votre intérêt de ne pas trop malmener votre pénis, sans quoi celui-ci et tout ce qui va avec - y compris votre main droite ou la gauche selon les circonstances - exploseront ! Avez-vous compris ?
Halmond avait compris, la sanction était terrible !
…
- Tout citoyen se doit de connaître la loi. Force morale est la loi ! récitait le policier en hurlant au visage apeuré de Halmond. Vous êtes tous les deux en état d’arrestation pour infraction à la loi Mc Carthy ! Vous pouvez parler et communiquer, tout ce que vous pourrez dire n’aura aucune valeur devant le Juge !
Deux types en uniformes avaient emmené Halmond manu militari, tandis que deux autres avaient poussé Sophie dans leur véhicule de service.
…
Halmond soupira. Sophie ? où pouvait-elle bien être maintenant ?
…
Le Juge n’avait pas lésiné sur la sanction: coupable tous les deux.
Exil pour elle, implantation d’une sonde punitive pour lui.
Le libertinage, en 2012 était un crime !
Le bruit tranchant de son petit maillet résonna encore dans la tête de Halmond, pareil à celui de la porte de sa chambre qui claqua derrière la femme et l’homme qui en ressortirent.
...
- Ne plus penser à rien ! Halmond se parlait en esprit, il se concentrait et se parlait pour s’encourager. Ne plus penser à Miss 2012 ! Ni à Anne-Sophie, ni à Karole ! Ni à aucune femme ! ... et surtout, ne pas bander ! Ne surtout pas bander !
Comme il parvint à se calmer et à reprendre le contrôle de ses nerfs, Halmond songea soudain à ce qui allait se passer dès le lendemain matin.
Tous les matins, en effet, en se levant, Halmond avait une monstrueuse érection qui lui signalait qu’il lui fallait absolument uriner !
Il déglutit et ferma les yeux.
Il pleura...
FIN.
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Coup de cœur : 14 / Technique : 9
Commentaires :
pseudo : Anne Mordred
C'est beau. J'aime bien. Un texte intessant. Très dynamique et trés sensible. Tout ce que j'aime. Bravo, Tehel.
pseudo : Le gardien du phare
Excellent récit qui fait quand même frémir quand on pense que cela pourrait réellement se passer...
pseudo : Cécile Césaire-Lanoix
Un véritable coup de maître ! Cette nouvelle est magistralement orchestrée ; j'en ai le souffle coupé. Toutes mes félicitations !
pseudo : obsidienne
je quitte mytexte une petite semaine et je ne reviens qu'en 2012... La belle affaire! Voilà un texte qui réveille, violemment
pseudo : VIVAL33
Une ambiance, un peu à la "Brazil". Bravo Tehel ( nouvelle qui, à la lecture, doit un peu faire mal aux garçons, j'imagine...)
pseudo : BAMBE
Quelle plaie cette loi!!! Mais quel texte prenant! Bravo
pseudo : hadjer
beaucoup d'imagination!un texte trés prenant et trés flipant! Magnifique nouvelle.
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