Au printemps, le reveil est toujours mirifique.
Lorsque l'oeil encor clos, le rêve inachevé,
Dans la moiteur du lit, sa chaleur bénéfique,
Je ne sens plus que Toi dans un délice orphique...
Peut-on savoir lequel, d'un geste motivé,
Vers l'autre, conscient d'un bonheur retrouvé,
Vient unir nos deux corps d'un contact magnifique ?
Au printemps, le réveil est toujours mirifique.
Quand le trait lumineux du beau soleil levé
Efface avec douceur la nuit soporifique,
Puis verse en notre amour un fluide vivifique,
Ton odeur m'enveloppe et mon sens avivé
Hume ce doux parfum dont je m'étais privé...
Alors par un réflexe instinctif et classique,
Aujourd'hui comme hier - l'élan est spécifique -
Nous nous enchevêtrons tel un serpent lové.
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Style : Poème | Par rene gaillard | Voir tous ses textes | Visite : 727
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