Sur un piédestal, nos ressources, mises à nu
Devant les promesses d’un lendemain sans espoir
Un océan de rêves, aux effluves de nos abus
Ces ruines se dressent comme Vésuve en ce dépotoir
Les marginaux se lèvent en un nouveau collectif
Les gentilshommes méprisés du nouvel ordre
Jugulant le pouvoir et autres pièges compulsifs
Nous éludons les rires austères des âmes en désordres
Comme pris entre l’arbre et l’écorce, le quotidien et le trépas
Dans l’ombre douteuse, se dissimulent les esprits subalternes,
De ce cloaque pernicieux nous parviennent leurs tristes voix
Les sarcasmes indolents de 'l’entre monde' post-moderne
Lundi matin, le roi, sa femme et son petit prince ont fait fi de moi.
Au bal des revenants les spectres rient jaune, funeste désarroi..
Rien à envier, rien 'à revendre', les jeux sont fait. Suivre le flot, non merci!
Je m’en remets au souverain juste qui m’accueille sans compromis
De ce havre de paix, que rien n'occulte, sa présence a un-je-ne-sais-quoi...
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Style : Poème | Par peace | Voir tous ses textes | Visite : 773
Coup de cœur : 11 / Technique : 11
Commentaires :
pseudo : Le gardien du phare
Belle création, mais le dernier vers donne l'impression que le poème est inachevé.
pseudo : BAMBE
Il est vrai que la situation semble ne pas avoir de fin .... Mais il reste toujours des "poches d'humanité" pour nourrir l'espoir.
pseudo : peace
La suite une autre fois... Merci à vous poètes, pour vos commentaires. En effet, là où il y'a de l'homme, y'a de ..l'humanité, aussi. Amitiés! Cela m'amène à penser à un texte que j'ai cueilli récemment. Il se lit comme suit: ''Peut-être que le rôle de ceux qui aiment l'humanité, c'est de faire que les gens rient de la vérité...car la seule vérité, c'est d'être libre de l'obsession de posséder la vérité". Être libre d'une connaissance qui n'est pas dans le corps mais seulement dans la tête. - Placide Gaboury
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