Je marche lentement, mes pas s'enfoncent tendrement, le vent me caresse délicatement, il tourne et m'entoure, il prend soin de moi me taquinant.

Je marche seul, mais remplit d'espoir, la tête remplie d'amour et de joie, irradiant d'un amour certain.

Les chants des embruns me caresse l'âme, mon cœur chavire devant tant de beauté, le sable s'envole lentement, suivant le rythme de ma démarche;

Au loin, tes loin s'éclaffe le grand oiseau blanc, il est si beau, si puissant, son ombre me domine et me rappel mon insignifiance.

Il semble me juger, ricaner, je le trouve si majestueux et si beau.

Au loin un couple se tient la main, ils déambulent, amoureux, comme au premier jour.

Je ne les envie pas, je suis comblé, l'amour a fleur de peau.

Ce froid de novembre, m'arrache des frissons, je pense a elle, elle m'attend et peut être elle pense a moi.

Je me vois lui reprocher sa beauté, sa mainmise sur mon amour.

Elle est si belle, comme se décor de novembre, un matin au bord de l'océan.

Le rythme de l'eau semble se caler aux battements de mon cœur.

Une chaleur m'inonde quand je t'observe, toi l'océan.