Le temps d'un jour ,me parait une éternité
les heures s'étirent dans la durée,
elles s'allongent et rien ne se produit,
à l'apathie,tout sommairement ,j'en suis réduit.
Un vide... vide, pénible,
qui inhibe... prohibe.
un silence assommant, accablant
me fragilise, m'enlise doucement,
dans les ténèbres de mon "moi"
glacé,gelé par le froid et l'effroi.
le vide ,le silence,fermement
se tiennent par la main
se referment autour de mon destin.
J'arpente, blasé ,désabusé
par la durée, abusé
j'arpente la rue, les rues de ma triste ville
de ma triste vie,
ma ville ,aux murs crépis
noircis par mes cris voilés, étranglés.
Toujours rien, ce rien qui ne dit rien...
ni pars, ni viens, ni tiens je viens !
Rien ne se passe ,comme tout se passe
passe, repasse et puis s'efface!
Que veux-tu que je fasse ?
Plus rien ,à force de tout dire, tout faire
ce "tout" est devenu éphémère,
une absence infinie,continue
qui déshabille mon âme et la rend nue.
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Style : Poème | Par hadjer | Voir tous ses textes | Visite : 699
Coup de cœur : 11 / Technique : 9
Commentaires :
pseudo : monalisa
Heureuse de te lire à nouveau Hadjer. Magnifique deshabillage de l'âme tourmentée dans le temps qui passe et temporise les palpitations du coeur transi de froid.Ce rien qui remplit le Moi perdu mais qui à l'aube d'un nouveau jour rayonnera de vie. Amitiés et merci pour ton commentaire.
pseudo : cha
J'aime beacoup ton poème, et ce vide dont tu parles!
pseudo : hadjer
Merci Monalisa ,de remplir mon vide par tes mots si apaisants et qui, d'une certaine manière me réconcilient avec moi-même. Merci Cha d'apprécier mon poème malgré sa noirceur.
pseudo : obsidienne
c'est un vide plein de ce toujours et de ces riens qui tenaillent.
pseudo : scribio
Poème trés profond et qui exprime merveilleusement bien ce temps qui passe et qui lasse, ce manque d'envie. Bravo Hadjer.
pseudo : hadjer
merci obsidienne, scribio pour vos commentaires
pseudo : milopat
esperons que ca passe mais y a pas de dangers...
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