J’ai souvent rêvé de toi, de ton sourire et de tes baisers
Que je t’emmenais là où les âmes esseulées échangent leurs cœurs
Où l’amour ne rime pas avec les femmes racolant les billets
Mais un monde où seules mes caresses suffiraient à ton bonheur
Le songe de mes rêves était bien loin de la réalité
Chaque soir toujours la même rengaine, toujours le même destin
Croiser les poto, rouler des popo, croyant que cela résoudrait nos bobo
Alors on continuait, s’acharnait, pour tenter de tout oublier ; en vain…
Au fond de nous, on savait que cette vie aurait tôt ou tard notre peau
Galérer sous un arrêt de bus à tiser jusqu’à plus soif
Ou vandaliser le faible du coin à coup de lâches baffes
On trouvait ça marrant et se prenait pour des grands sultans
Mais est-ce qu’insulter nos mères faisaient de nous des grands ?
Heureusement un jour tu m’as fait sortir du gouffre
Lorsque j’ai croisé les effluves envoutants de ton parfum
Je t’ai confié mon cœur afin que plus jamais il ne souffre
Ce jour-là j’ai fait la promesse de divorcer du malin
Pour rendre heureuse la plus belles de toutes les femmes
Celle qui d’un simple regard peut raviver la flemme
Celle chez qui je ne ferai jamais couler de larmes
Et celle pour qui de tout je serai capable
Mais si seulement…
Si seulement j’avais vraiment compris tes sentiments
Si seulement tu m’avais écouté au bon moment
Si seulement je n’avais pas réagi comme un enfant
Si seulement on avait réellement pris le temps
Si seulement tu savais tous mes tourments
Si seulement je savais saisir l’amour au tournant
Mais si seulement des « si » conjuguaient le passé au présent…
Petit à petit les joies de notre idylle se sont fanées
Telle une fleur qu’on délaisse par manque de temps à lui accorder
Les baisers langoureux ont laissé place à de simples adieux
Qui ont renvoyé à la case départ deux êtres malheureux
Qu’est-ce qui nous amené à ce stade-là ?
La question que chacun se pose lorsque c’est trop tard
Quand les regrets s’installent au fond de nos mémoires
Et que la solitude redevient le seul statut qui fait foi
Cet amour passionnel semble déjà si lointain
Alors qu’hier encore tu me prenais par la main,
Maintenant cet équilibre dans ma vie entre le mal et le bien
Bien que je te sentais t’en aller pour de meilleur lendemain
Tu t’es enfuie sans un adieu sous d’autres latitudes
Ma solitude s’est installée comme une simple habitude
J’ai compris que la monotonie m’avait aveuglé
Face aux cruelles lois de la vie et de son sablier…
Depuis, les jours sans toi n’ont plus lieu d’être
Malgré les disputes, les insultes, tu restes encré dans ma tête
Comme une échine dans le cœur qui sans cesse s’entête
Car on le sait, l’ignorance ne lasse pas les sentiments du mal-être
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Style : autre | Par Jo | Voir tous ses textes | Visite : 710
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Commentaires :
pseudo : ombres et lumières, une vie
Coup de coeur. Courage.
pseudo : etoilefilante
coup de coeur
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