Paris, place Royal, le 12 mai 1839
« "Je sors, je suis les boulevards. Il fait beau. La foule se promène dans ses habits du dimanche.
Jamais, je n'ai osé pleuré,
Je me suis toujours renfermé.
De vos tours, j'en avais assez...
Jamais, je n'ai osé pleuré.
On bat le rappel...
Aujourd'hui le temps a passé
Et je ne fais que sangloter,
Mes blessures se sont déchirées,
Toujours dans mon éternité,
Jamais, je n'ai osé pleuré.
Je rentre dans le Marais...
Demain mon esprit meurtrier,
Par vos mensonges ensanglantés
Apparaitra comme délivré
De vos médias embrigadés...
Jamais, je n'ai osé pleuré,
.En ce moment, on fait des barricades rue des Quatre-Fils.
Vos répressions m'ont délaissé:
Comment voulez-vous êtres armé ?
Jamais, je n'ai osé pleuré.
On entend les feux de peloton dans la rue Saint-Martin... »
(Victor Hugo dans Choses vues )
Adieu.
"Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l'auteur est interdite"
Style : Poème | Par euskadie | Voir tous ses textes | Visite : 578
Coup de cœur : 10 / Technique : 9
Commentaires :
Nombre de visites : 18747