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Dans le bidonville au fond du gouffre de ses yeux
Git une errance cossu , de vagues souvenirs
Mendie la pupille dans un état soupçonneux
Se referment ses paupières lasses de ces vils aveux
Quartier du désordre tant méprisé
Se juge l'état civil illégitime
Sous l'oeil critique et déshumanisé
D'une bourgeoise richissime
Dans le vingtième étage de sa tête
Les vertiges de la déprime la guette
Attirée par le vide, elle se penche, discrète
Et tombe tout en bas de son cœur pense-bète
Elle n'a pas oublié ; Elle , les mots de ventre
Elle est toujours la même , fidèle à son antre
Dans sa modeste cabane , elle attend qu'ils rentrent
La main tendue , les larmes aux yeux , la peur au ventre .
zoella (octobre07 )
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Style : Poème | Par zoella | Voir tous ses textes | Visite : 2908
Coup de cœur : 12 / Technique : 10
Commentaires :
pseudo : Motus
Tres magique ce poème! Merci à toi!
pseudo : monalisa
Zoella,merci pour ton commentaire! Ton poème est magistrale, tu es une Grande Poétesse de la nature humaine, cadeau du Verbe bien dit, MERCI!
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