La mer se retire pour mieux revenir

Le 19 /05/09 à 23H00

Aujourd’hui,

Un grand élan d’amour, parsemé de bonheur,

Ont secoué tout mon intérieur,

Je suis ton ombre à mille merveilles

Qui te monte si loin dans le ciel

Et juste après les parfaites retrouvailles,

Le verdict tombe sans prévenir.

Alors,

La réalité s’est confrontée à mon cœur embrasé,

Nos larmes coulaient de nos puits sans s’arrêter

Tout ce que je pressentais  est réellement arrivé,

Comme une naïve, je refusais cette vérité

Tous mes flashs venaient de loin pour me torturer.

Maintenant,

Je dois abandonner  tout ce que je croyais être

Pour récupérer, au bout de cette route, tout ce que j’étais,

Mais, jusqu'à la lie du doute, je suis rongée,

L’homme que j’aime est parti, me laissant les mains vides.

Je suis  effondrée, je suis aveuglée, sans la clarté,

Le tunnel  m’aspire, de nouveau, jette sur moi ses charmes

Mais de peur, je ne veux m’y perdre, ni m’y enfermer

J’ai  envie d’extraire ma peine de toutes mes entrailles,

Mais ma gorge manque d’air et mon cœur est  serré

Tout mon être hurle  seul comme un vieux délaissé,

La peur me paralyse, je ne sais plus rien construire

Juste écrire des désillusions et des mirages qui miroitent.

Je vais alors hisser le grand voile et partir,

Pour m’envoler loin et prendre le large,

Pour m’échapper de l’emprise de ma mémoire,

Pour ne plus me voir dans le miroir de tes yeux,

Pour fuir  le chant ensorcelant de ton amour,

Qui, sans égard, déchire mon cœur, éparpille mes rêves

Car, je ne veux  plus être une ombre derrière ta vie impénétrable,

Ni  marcher seule dans les  montagnes de ma nuit,

Ou passer ma  vie au bord d’une fenêtre à t’attendre

Ni devenir prisonnière  de tes rêves, de tes désirs,

Peut –être loin de toi je pourrai me reconstruire

Ou peut-être  comme  la mer, je me  retire pour que tu puisses me revenir

Peut-être ! Qui sait ,toi seul  pourrait me le dire ?

                                               Assia