Aussi rapide que majestueux, tu cours les océans gris bleus.
Ta robe est douce, ton œil curieux ; la liberté te rend heureux.
Tu sais redonner aux humains de la lumière, et du courage,
Et ceux qui croisent ton chemin ont déjà fait un beau voyage...
Tu fends les eaux tel une flèche, sans te douter que sur les flots,
Des âmes noires sont de mèche, et veulent s'enrichir sur ta peau...
Toi, tu t'amuses, innocemment ; filant, sautant et bondissant,
Au milieu de la mousse blanche ou devant un soleil couchant...
Tu donnes sans arrière-pensée ta bonne humeur, ton amitié,
Toi dont les êtres « évolués » se servent pour aller déminer...
Comment peut-on l'imaginer ? Comment peut-on te faire du mal ?
Si la parole t'était donnée, qui serait alors l'animal ?
Lorsque je suis auprès de toi, il n'est nul besoin de parole,
Car nos esprits sont connectés, le silence a le monopole.
Tu sais me montrer sans détours, ton affection, belle et sincère,
Tout en glissant sur du velours, toi l'empereur de la mer...
Tous droits réservés par et texte de : Blanche Plume
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Style : Poème | Par Blanche Plume | Voir tous ses textes | Visite : 768
Coup de cœur : 9 / Technique : 9
Commentaires :
pseudo : zoella
encore une belle satire sur notre monde ; la lucidité sur les êtres " évolués " ...
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