Le deuil de ta vie
Prostrée avec ce monde
Dans une lethargie profonde,
Linceul béni...
Attendre que l'orage passe,
Genoux et bras liés,
Tout espoir mort-né
Que l'averse te jette à la face.
Ton corps comme une coque vide
Mécanique, obéissant,
Guette patiemment
Embaumé par cet univers cupide.
Il guette le retour du printemps
Et ses notes enchantées
Qui sont petit cœur font palpiter.
Il attend tout simplement...
Ton esprit, lui, s'est évadé
De sa serrure il a trouvé la clé.
Les yeux fermés tu laisses tout passer.
Tu grifonnes, tu pleures sur papier...
Ari07
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Style : Poème | Par Ari07 | Voir tous ses textes | Visite : 693
Coup de cœur : 10 / Technique : 8
Commentaires :
pseudo : obsidienne
belle évasion
pseudo : cha
Très joli poème, j'aime beaucoup!!
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