Vous ne vous offusquez pas quand je vous pousse à bout
Et souriez même quand je vous abrutis
Mais qui êtes-vous ?
Votre voix ne s’allume qu’avec respect et dans l’intimité
Mais vraiment je ne veux plus espérer…
Car aujourd’hui nous sommes des étrangers
Bientôt j’oublierai que vous existez…
Avec ce même naturel, celui de la jeunesse, votre corps aura vite fait d’oublier mes caresses
Comme cette vague qui lèche le sable, effaçant d’un dernier geste plein d’éclat la trace de tout passage
Annihilant d’un clapotis tous ces sentiments encombrants, oubliés
Et à jamais dans notre tête nos tempes frissonneront
De mille façons autres que ces jours-là, bénis fussent-ils
Où votre regard voulait couler en moi, et où je voulais toucher votre douceur
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Style : Poème | Par batoule | Voir tous ses textes | Visite : 410
Coup de cœur : 7 / Technique : 6
Commentaires :
pseudo : ficelle
mais rien n'efface le souvenir, rien.
pseudo : Batoule
En effet, et justement, certains souvenirs ont tendance à ne pas vouloir s'en aller même si on voudrait les effacer... pour un instant, car l'instant d'après, on a envie de s'y replonger. Ca fait plaisir ficelle, amitiés
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