Un cheveu blanc entre mes doigts qui glissent dans ma crinière
Et je frôle la crise cardiaque.
Inspectant mon visage, je trouve une ride.
Après le moindre effort, je suis toujours essoufflée comme
Si j’avais couru un marathon.
Que m’arrive-t-il docteur ?
Je me retiens de rire pour ne pas créer
Ces crevasses sur mon visage.
De plus, les crèmes cosmétiques occupent
Une place importante dans ma salle de bains.
Si mes nattes de Mercredi Addams se transforment
En la tignasse de Cruella, je peux toujours faire
Un stock de colorations chez Dessange.
Cela réduira-t-il ma cellulite que je n’arrive plus à combattre ?
Tous les moyens sont bons : jets d’eau froide, sport, crèmes minceur…
Qu’à cela ne tienne ! Mon corps ramolli et relâché ne tient plus
La cadence de mes cours de fitness.
Ma lassitude naissante me surprend.
Moi qui ai toujours eu des projets, je suis fatiguée et ai soudain
Envie de me complaire dans mes acquis.
« Tu vieillis bababilou, tu vieillis… »
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Style : Poème | Par bababilou | Voir tous ses textes | Visite : 593
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Commentaires :
pseudo : obsidienne
à l'intérieur, tout a l'air bien en place, la lucidité est une belle eau de jouvence
pseudo : bababilou
C'est à l'intérieur de moi que tu parles ? Oh que de louanges ! (rires)
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