Du haut de sa sombre tour,
Elle contemplait le ciel,
Les fines traces de miel
Qui s’en allaient vers le bourg.
Elle ne pouvait descendre.
Elle restait sur sa fenêtre.
Ses larmes devenues cendres,
Elle ne disait ‘peut-être’.
Les oiseaux volaient, chantaient.
Secret de la nature,
Un beau tableau de peinture,
Mais elle ne le voyait.
Elle leur tendait sa main
Offrant des miettes de pain.
Ils demeuraient hors d’atteinte.
Sa main? Une cage éteinte.
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Style : Poème | Par climatic | Voir tous ses textes | Visite : 389
Coup de cœur : 13 / Technique : 9
Commentaires :
pseudo : PHIL
SOMBRE MAIS BEAU.A+
pseudo : scribio
Trés beau ! Bonne continuation
pseudo : deborah58
Pauvre fille enfermée dans sa tour d'ivoire. Un poème mélancolique mais trés beau. Amicalement Déborah
pseudo : obsidienne
encore un régal !
pseudo : tendre pécheur
très joli poème il me fait penser a un conte de Perraux, mais moi se poeme me fait penser à une sorte d'allégorie d'une femme compromise, piégé par la société (comme dans un mariage par exemple). ça vient peut être que de moi mais avec ce poème j'ai tout de suite pensé a une femme blessé qui n'a rien a voir, finalement, a un conte : rêvant du monde, coincé dans une tour qui n'est en aucun cas d'ivoire... même si mon interprétation est farfelu c'est un coup de cœur. merci à toi .
pseudo : climatic
Farfelue? Vous rigolez? Mais pas du tout! Vous avez vu vien juste :) Merci pour vos commentaires!
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