L’étoile a filé et le ciel va disparaitre...
Le 07/05/09
Chaque parcelle de mon moi
hurle, gémit, crie comme une bête blessée
psalmodie, balbutie ton nom.
Tout mon être tremble et t’attend
Attente violente, qui m’écrase, m’enchaine
Attente supplice qui raidit mon corps,
M’empêche de respirer, de réagir
Qui me plonge dans un tunnel sans lumières
Sans l’éclat de tes yeux, je frôle la démence
Sans ton souffle, mes heures deviennent enfer,
L'attente interminable me torture,
Me déchire en mille lambeaux de douleur,
Je ne savais pas que t’aimer me ferait aussi mal
Je ne savais pas que ne plus te voir me plongerait dans le noir,
Si j’avais su que cela me ferait autant mal
Je ne goûterai pas le nectar de tes arômes,
Ni aux baisers de tes lèvres de miel,
Ni nourrir un grand amour pour toi au creux de mon âme
Ou t’aimer au- delà de toutes les frontières,
Mais je ne savais pas que tu es vital à mon cœur
Que tu fais battre la vie dans mon corps
Que mon ciel s’obscurcit sans les étoiles de tes univers.
Avant de te connaitre, le silence ne m’avait jamais fait peur
Maintenant, chaque soir le silence a le goût amer de ton absence
Je ne comprends pas, pourquoi tu as changé
Aprés autant d’amour, tout oublier
M’oublier ? Impossible, je ne crois pas !
Je suis le sang de tes ancêtres, la couleur de tes contrées
Ta lumière dans les ténèbres,
Tes plus beaux désirs, tes grands rêves
Comment tu peux oublier ?
Je suis ta douce folie, ta" houri "
Tu te rappelles, tu m’appelais souvent ainsi
Ta "houri ", ton être de lumière,
Qui te plonge dans les délices du paradis
Impossible de croire que tu puisses oublier,
Tu es là tout le temps dans mes pensées
De détresse, de solitude de désespoir et de folie,
Folie démesurée, de te voire, de t’écouter,
Chut !je ne vais plus penser à toi,
Je vais faire comme toi et je vais oublier
L’étoile va filer loin de ton univers,
Tu l’as décidé, j’ai senti ton courroux
Le ciel va disparaitre comme tu l’as écrit
Quoi qu’il en coûte, j’essayerai
La douleur serait ma fidèle compagne,
Car tu ne mérites pas un si grand amour,
Vivre avec la blessure sera mon destin
Maintenant je le décide,
J’irai loin dans l’univers du silence
Panser mes douleurs,
Sans jamais te voir, ni t’entendre
Je m’enfermerai à nouveau dans ma tour
Mais cette fois je la fermerai à double tour
Je trainerai mon corps inerte dans le chemin de la vie
Sans aucun sentiment de nulle nature
Rien, qu’une plume et une boite à souvenirs
Pour réduire notre amour en cendre,
Pour écrire la fin de notre histoire
Et là, je m’élèverai légère comme une plume,
Vers le monde des damnés,
Condamnée à errer entre ciel et terre,
Sans jamais atteindre la paix.
L’amour m’a donné la lumière, le jour
Et toi tu me condamnes à vivre la solitude, la nuit
Mais mon ombre t’habiterait, t’obséderait
Tu goûteras à l’amertume des regrets
Tu maudiras tes souvenirs,
Tu t’enfermeras dans la cellule de notre histoire à jamais…
Assia
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Style : Poème | Par ASSIA | Voir tous ses textes | Visite : 634
Coup de cœur : 8 / Technique : 7
Commentaires :
pseudo : PHIL
QUEL DESESPOIR.ASSIA TU ES JEUNE TU DOIS ENCORE CROIRE.AMITIES JEUNE FILLE
pseudo :
croire en quoi PHIL , la vie m'échappe , je n'ai aucune croyance , je n'ai plus besoin de croire , je m'enferme à jamais dans le monde du silence .MERCI
pseudo : obsidienne
une étoile filante, vite un voeu : qu'il revienne peut-être, un jour... Poème déchiré, déchirant, superbe
pseudo : ASSIA
Merci obsidienne pour ton commentaire et ton soutien.Amitiés
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