C'est avec assurance que je dévale la pente bancale de ma destiné.
Avec une pointe d'errance, je m'élance dans un aval des plus risqués.
Sans me soucier des tendances, la cadence de mes pas ne cesse d'accélérer.
 
Au carrefour de la vingtaine je ralentit pour faire du lèche vitrine.
Me permettant quelques détours indéfinis par tous ces gens qui me bassinent.
Je fait un tour près du canal de la toxicomanie,drôle mais risqué tel une corde longue et fine.
 
Le quartier riche est bien trop loin, limite inaccessible, j'ai peur de glisser jusqu'à la rue des enfoirés.
Celle ci bien trop fréquentée, la faire raser serait impossible, les gens qui nous dirige s'y sont déjà installés.
Le jardin de l'honnêteté lui est par contre très paisible, les gens préfère se promener dans leur 4x4 BMW.
 
Arrivé boulevard de l'amour sur mon chemins les lumières s'éteignent, cela m'apeure.
Je n'en ai pas encore fait l' tour mais j'espère un jour trouver la porte qui daigne ouvrir mon cœur.
Et si jamais n'arrive ce jour malgré tout les détours, que s'éteigne la lumière, que l'on me saigne dans l'heure.

A quoi sert la vie si on ne la partage pas avec ceux qui en font partit?