Une planète tourne et décline l'espace
L'espace d'un matin
Ou l'horizon lointain
Marie l'air et la terre en une grise trace
De l'humble supplicié à la bouche fumante
A l'innocente proie dont le flanc s'ensanglante
Tu ronges doucement mon corps de mort lente
Petit soldat de plomb, comment peux tu aimer
La danseuse qui tourne son cœur de papier
Ombre malicieuse, musique enchantée
Ma vie s'écoule et fuit, volute de fumée
Brise inconséquente, prestement dissipée
Le chant du rossignol s'assourdit et se meurt
Se meurt d'indifférence
Dans la matière dense
Qui lui vole sa joie, son âme et sa couleur
J'aurai tellement aimé d'un unique soupir
Déchirer les nuages
Il eut suffit peut être d'un unique sourire
En unique présage
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Style : Poème | Par chouchou | Voir tous ses textes | Visite : 940
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