Il y avait au fond de mon regard
comme dans le creux de mon âme,
la cire brulante d'une bougie presque éteinte,
Et dans tes beaux yeux noirs,
j'ai retrouvé l'étincelle
qui a su lui redonné tout son éclat.
Il y a dans mes poèmes
encore des mots fragiles
Ni repères ni horizon
Parfois que de vilaines cicatrices
Qui ressurgissent
comme de vieux démons
prêtes à tout, même
quitte à perdre la raison.
Je prétend que sans attache
tient encore dans ma poésie,
le fruit de mon imagination
Mais derrière les mots
je me cache, je me délivre,
j'échappe à ce qui me dévore.
Il y a dans ma mémoire
des tas d'images, une nostalgie,
Des larmes, des rires
et des visages,
Des cris, des aurevoirs
et des batailles
Qui forment un défilé
de mes plus beaux souvenirs.
Et puis il y a ce je ne sais quoi
qui m'emplie toute entière,
Depuis cette douce matinée
où tu es entré dans ma vie
d'où ce bonheur infini
dont je suis l'heureuse héritière,
Il n'y a que toi
qui me hante jour et nuit
Comme une évidence
qui sommeille avec moi
jusque dans mon lit.
C'est dire qu'il y aura
toujours au fond de moi
cette toute petite demoiselle
Pas plus haute que
trois pommes
mais qui en avait
des rêves plein la tête
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Style : Poème | Par LatiinaaSiiempre | Voir tous ses textes | Visite : 686
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Commentaires :
pseudo : obsidienne
continue à nous les prêter tes rêves, ta poésie est d'une belle fraîcheur
pseudo : Brestine
Oui, chère "Petite demoiselle", il ne faut pas hésiter à délier tes rêves et à les entremêler encore pour nous les dire de cette manière si simple et entraînante...
pseudo : PHIL
UNE BIEN DOUCE POESIE.
pseudo : ciloum
le charme fou des latinos te (et nous)procure de biens beaux mots
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