A toi, qui que tu sois, qui regardes la Terre,
Ecoute mes paroles, écoute ma prière.
Fais que jamais l'horreur ne me semble banale,
Et que toute injustice toujours me fasse mal ;
Que les pleurs d'un enfant qui a perdu les siens,
Me donne l'envie folle de lui tendre la main ;
Que face à un semblable dont le ventre est vide,
Je n'attrape le pain que pour l'offrir, placide ;
Que je n'oublie jamais ceux qui ont tout donné,
Même s'ils ne sont plus là, même si c'est du passé...
A tous mes détracteurs, ces Hommes à s'y méprendre,
Je ne demande plus d'essayer de comprendre ;
Ces Hommes dont la pitié a préféré s'enfuir,
Plutôt que de risquer, près d'eux, de se salir...
Que toutes ces faiblesses dont beaucoup se défendent,
Demeurent une richesse et la plus belle offrande.
Fais enfin que je reste un humain vulnérable,
Qui hait l'ignominie et bannit l'effroyable ;
Que jamais je ne perde cette foi qui m'anime,
L'envie de croire encore qu'on est loin de l'abîme...
Tous droits réservés par et texte de : Blanche Plume
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Style : Poème | Par Blanche Plume | Voir tous ses textes | Visite : 688
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