Ma vie avec Albertine
Mon voyage avec Albertine
L'amour, la vie et la ruine
La nouvelle annoncée par la bonne
Et cette lettre qu'elle me donne
Albertine me disait que son départ
Etait du à mon caractère bizarre
Qu'elle m'a laissé cette lettre
Parce qu'elle était pleutre
Qu'elle va chercher ailleurs
Une autre vie meilleure
Que celle menée avec moi
Elle était pleine de désarroi
Françoise heureuse de cette ruine
D'une vie que je prends pour débine
Albertine n'a pas pensé que son départ
Qu'elle avait fait par hasard
M'avait révélé avec le temps
Hélas ! Que je l'aimais tant
J'avais écrit à chère Albertine
Lui disant qu'elle était maligne
Qu'elle a fait mieux de déguerpir
Que ma vie sans elle serait moins pire
Je l'aime et je veux qu'elle disparaisse
Je l'attends pourtant sans cesse
Je n'ai découvert cet amour
Qu'après son départ sans retour
J'ai compris que ma vie après la femme
Que j'ai oubliée sans aucune larme
Est un enfer qui m'était imposé
Que la tristesse m'avait choisi
Cette Albertine qui a hanté tout
Je vis en la cherchant partout
J'ai appris après quelque temps
Que son caractère n'était pas bon
Qu'elle avait d'autres choix
Lors de sa vie auprès de moi
Albertine une fée que je ne connaissais
Qu'après le jour où elle périssait
Cette mort rendant son absence
Absolue, une éternelle souffrance
Je mène ma vie désormais sans elle
Avec ses affaires qui traînent
En tout endroit dans sa chambre
Je mène une vie sous les décombres
Les années passent pourtant
Avec ce temps je comprends
Qu'Albertine n'était pas morte
Qu'où je vais, elle m'escorte
J'ai compris après tant d'années
Que sans elle je suis condamné
A une mélancolie perpétuelle
Ma vie est chamboulée sans elle
J'ai pris la décision de l'oublier
Avant que ma vie ne soit rouillée
Appelant une amie ancienne
La prenant peut être pour reine
Mais l'homme aime toujours
Ce qu'il avait perdu un jour
Ah ! Si Albertine avait vécu
Ah ! Comme elle me manquait.
Ma mère savait que je suis un être
Qui souffre tant d'une lettre
D'un regard jeté par une femme
Elle savait que ma vie est un drame
Mon amour pour ma mère
N'était pas une histoire moins amère
Dès que je vois sa jolie mine
Elle me rappelle celle d'Albertine
Ma mère était une abeille
Que j'attendais sur le seuil
A la recherche d'un baiser tendre
Le reste de ma vie est à attendre
Dans ma vie, les femmes se multipliaient
Mais ne me faisaient jamais oublier
Ma vie et son profond abîme
Où se trouve toujours Albertine.
(Torture d'Albertine)
Le 27/04/2009
Par : Tekik Mohamed
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Style : Poème | Par baudelaire87 | Voir tous ses textes | Visite : 375
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