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Ma vie avec Albertine par baudelaire87

Ma vie avec Albertine

 

              Ma vie avec Albertine

 

Mon voyage avec Albertine

L'amour, la vie et la ruine

La nouvelle annoncée par la bonne

Et cette lettre qu'elle me donne

Albertine me disait que son départ

Etait du à mon caractère bizarre

Qu'elle m'a laissé cette lettre

Parce qu'elle était pleutre

Qu'elle va chercher ailleurs

Une autre vie meilleure

Que celle menée avec moi

Elle était pleine de désarroi

Françoise heureuse de cette ruine

D'une vie que je prends pour débine

Albertine n'a pas pensé que son départ

Qu'elle avait fait par hasard

M'avait révélé avec le temps

Hélas ! Que je l'aimais tant

J'avais écrit à chère Albertine

Lui disant qu'elle était maligne

Qu'elle a fait mieux de déguerpir

Que ma vie sans elle serait moins pire

Je l'aime et je veux qu'elle disparaisse

Je l'attends pourtant sans cesse

Je n'ai découvert cet amour

Qu'après son départ sans retour

J'ai compris que ma vie après la femme

Que j'ai oubliée sans aucune larme

Est un enfer qui m'était imposé

Que la tristesse m'avait choisi

Cette Albertine qui a hanté tout

Je vis en la cherchant partout

J'ai appris après quelque temps

Que son caractère n'était pas bon

Qu'elle avait d'autres choix

Lors de sa vie auprès de moi

Albertine une fée que je ne connaissais

Qu'après le jour où elle périssait

Cette mort rendant son absence

Absolue, une éternelle souffrance

Je mène ma vie désormais sans elle

Avec ses affaires qui traînent

En tout endroit dans sa chambre

Je mène une vie sous les décombres

Les années passent pourtant

Avec ce temps je comprends

Qu'Albertine n'était pas morte

Qu'où je vais, elle m'escorte

J'ai compris après tant d'années

Que sans elle je suis condamné

A une mélancolie perpétuelle

Ma vie est chamboulée sans elle

J'ai pris la décision de l'oublier

Avant que ma vie ne soit rouillée

Appelant une amie ancienne

La prenant peut être pour reine

Mais l'homme aime toujours

Ce qu'il avait perdu un jour

Ah ! Si Albertine avait vécu

Ah ! Comme elle me manquait.

 

Ma mère savait que je suis un être

Qui souffre tant d'une lettre

D'un regard jeté par une femme

Elle savait que ma vie est un drame

Mon amour pour ma mère

N'était pas une histoire moins amère

Dès que je vois sa jolie mine

Elle me rappelle celle d'Albertine

Ma mère était une abeille

Que j'attendais sur le seuil

A la recherche d'un baiser tendre

Le reste de ma vie est à attendre

Dans ma vie, les femmes se multipliaient

Mais ne me faisaient jamais oublier

Ma vie et son profond abîme

Où se trouve toujours Albertine.

 

               (Torture d'Albertine)

           Le 27/04/2009

      Par : Tekik Mohamed

 

 

 

 

 

 

 

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