Petites rives asséchées,
Comme le lac de tes yeux.
Au loin quelques bannières
De roseaux harcelés par le vent.
Près du sol, cette brume violette,
Gondole au gré de tes petits frissons.
Ta voix, un instant a troublé
Les palabres sourds des orties.
Tes regards ont figé
Le carillon grinçant des cigales.
Les effluves de ta peau
Ont fait tourner la tête,
Des grands moulins à vent.
Le petit bout de langue,
Qui sort d'entre tes lèvres,
A transformé en anges,
Tous les petits démons.
Tes seins fuyant du liseron
De dentelles étourdies,
Ont figé à jamais,
L'humeur des jasmins inodores.
En traversant les plaines,
Je voguais dans ta peau.
Ma besace trouée suait de mon amour
Et je sentais le poids et le bruit de tes larmes.
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Style : Poème | Par poete83 | Voir tous ses textes | Visite : 345
Coup de cœur : 11 / Technique : 8
Commentaires :
pseudo : deborah58
Un poème étrange, empreint à la fois d'une grande sensualité et en même temps d'une infinie tristesse. Un poème trés réussi je trouve poete83. Amicalement
pseudo : poete83
A Déborah. Merci pour ton message et heureux de ton retour parmi nous!
pseudo : etoilefilante
coup de coeur amities
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