Douces rêveries...

Dieu qu'il est délicieux de s'allonger sur l'herbe,

Loin de la pollution et des bruits de la ville...

Fermez un peu les yeux, et restez immobile,

Le temps s'est arrêté, le bonheur est fragile...

Subtile symphonie que l'on croit reconnaître,

Une douce mélodie, qui envahit notre être.

Au tout premier abord, on écoute le silence...

Mais ceci est un leur : écoutez tous vos sens...

La force de la terre, son histoire, son essence,

Traversent notre corps, apaisant les souffrances.

Les rayons du soleil ravivent les couleurs

Que les milliers d'abeilles visitent dans les fleurs...

Il nous rappelle aussi que notre corps existe,

Lui offrant sa chaleur, rendant la vie moins triste.

Puis la curiosité vous fait ouvrir les yeux,

Et alors s'offre à vous la richesse des cieux...

Le ballet des nuages vous ramène à l'enfance,

A la barbe à papa, à la douce insouciance...

Quant au vent qui murmure au creux de vos oreilles :

« Profite bien de nous, du monde, de ses merveilles ! »,

Il ne cessera jamais de venir vous chanter,

Les milliards de personnes qu'il a pu rencontrer,

La mer, les nuages, les coteaux et vallées,

Lui qui caresse le monde, ou peut le terrifier...

L'odeur familière de l'herbe fraîchement coupée,

Vous ramène en arrière, quand, cachés dans les blés,

Vous avez découvert, en cette matinée,

Les « au revoir » amers de la fin de l'été...

Tous droits réservés par et texte de :   Blanche Plume