Les uns et les autres
Il y a ceux qui vivent longtemps
Et ceux qui sont pris par le temps
Il y a ceux qui aiment tout le monde
Que leur vie est une simple légende
Il y a ceux qui vivent pour souffrir
Pourtant ils attendent quand mourir
Il y a ceux qui ont connu la vie
Mais ils n'en étaient pas trop ravis
Il y a ceux qui ont vécu longtemps
Ils meurent, on les pleure pas autant
Il y a ceux aussi qu'on ne pleure
On les connaît qu'après qu'ils meurent
Il y a ceux qui avaient violemment jeté
Cette sale vie qui les avait mal traités
Il y a ceux qui n'avaient rien vu
Vivant toujours trop dépourvus
Et meurent enfin désespérément
Qui ont vu tout se fait indûment
Il y a ceux qui ont une attitude
Triste de la vie, de ses vicissitudes
Il y a ceux aussi qui hélas tombent
Qui avaient habité les tombes
Il y a ceux qui pleurent leur destin
De n'avoir eu hélas aucun butin
Que le malheur et la malchance
Qui attendent trop la providence
L'histoire d'une femme qui a souffert
De voir son mari partir un jour d'hiver
Laissant derrière lui cette chétive
Une dame au regard un peu évasif
Elle pleurait ce départ inattendu
Elle pleurait son sort très ardu
La vie nous a fait comprendre
Qu'il n'est pas loisible de tout prendre
Qu'il y a ceux qui vivent sous les décombres
Et ceux qui ne vivent que sous une ombre
Il y a ceux qui sont des gens pires
Sans passions, sans aucuns loisirs
Il y a ceux qui trouvent si injuste
De mener une vie simple, inculte.
Le 22/04/209
Par : Tekik Mohamed
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Style : Poème | Par baudelaire87 | Voir tous ses textes | Visite : 666
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Commentaires :
pseudo : PHIL
AVEC UN TEL PSEUDO IL FAUT ASSURER.
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