Quand, dans son vieux fauteuil, il est venu s'asseoir,
Il espérait qu'à l'heure où s'achève l'année,
Un rayon de soleil viendrait enfin, ce soir,
Eclairer un moment sa morne destinée.
Depuis que son épouse avait pris les devants,
Depuis qu'il vivait seul dans sa grande demeure,
Depuis qu'il avait vu s'en aller les enfants,
Il ne se souciait ni du jour ni de l'heure.
Mai là, secrètement, il espère aujourd"hui,
Pendant ue monteront du clocher du village,
Dans un gai tourbillon, douze coups de minuit,
De ceux qui l'ont aimé, quelque tendre message.
Aussi, lorque se tait le joyeux carillon,
Il écoute anxieux mais ni rien, ni personne,
Ne vient illuminer ce soir de réveillon.
Le viel homme s'endort près de son téléphone.
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Style : Poème | Par COELLO Pierre | Voir tous ses textes | Visite : 777
Coup de cœur : 12 / Technique : 9
Commentaires :
pseudo : obsidienne
c'est beau et bien fait, elle résonne cette solitude
pseudo : monalisa
UN POÈME QUI NOUS DÉMONTRE LA SOUFFRANCE DE CE SENTIR SEUL, ABANDONNÉ PAR LE DESTIN. TU AS LE TALENT D'EN PARLER AVEC PUDEUR. MERCI POUR TES MOTS. AMITIÉS
pseudo : elkay
Je trouve ce poème très triste en pensant à ces gens qui se retrouvent seule à certaines périodes de l'année....! Ce poème m'a émue. Merci et à bientôt
pseudo : deborah58
Quelle triste histoire que cet homme qui demeure seul un soir de réveillon. Un poème poignant qui hélas traduit une réalité quotidienne... Amitiés
pseudo : scribio
Un trés beau poème trés émouvant. Combien sont-ils à s'endormir seuls prét de leur téléphone déséspérément muet ? Une belle pensée pour eux. merci Coello Pierre
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