"J'ai haï ces moments languissants où les horizons si beaux de leurs vertus s'enlisent pour ne former qu'une vision purement réaliste. Après tous, les oiseaux ne volent que pour leur propre survie sans tenir compte du paysage qu'ils brassent fébrilement. Calmement, ironique justice s'entremêle délicatement, cassant le visage des propositions masquées. Perdu, épuisé par tant de vie, les cœurs brisés s'enfuient souvent vers la même destinée, s'extasiant d'amour, éjaculant de douleur.
Je me suis caché le corps toute cette semaine, le méprisant de m'imposer ces battements irréguliers qui transperce mon âme esseulé. Chaque jour me rapproche de cet inconnu de sable qui ne regard que le passé, méprise ce future qui ne contient pas encore ton avenir. Ma vision de l'amour change selon les saisons, irréaliste au début de l'hiver il s'illumine de passion étrangère quand vient le printemps."
Jonathan.
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