Enfouie dans un sommeil pur comme le lys,
je n'ai de cesse rêvé d'une telle vigne,
où la rosée du matin devenait complice
d'une douceur née de regards songeurs et dignes.
Des mots silencieux jaillissaient de nullepart,
trahis par la grâce de sourires parlés,
que seul l'amour permettait de savoir, plus tard,
et que l'échange de liens les nouait, charmé.
Onirisme d'un temps ou désir éternel,
l'unique souhait d'une vie éclorait- il ?
L'aveu mêlerait une tendresse charnelle
à une volupté inouïe parmi mille.
Mes nuits bleutées par la lueur du souvenir
connaîtraient-elles l'éclat d'un jour à venir ?
1992
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Coup de cœur : 14 / Technique : 12
Commentaires :
pseudo : monalisa
UN SONGE MAGNIFIQUE QUI RÊVE LE COEUR REMPLIT DE PASSION. UNE DOUCEUR TRAVERSANT LE CORPS RÉCEPTIF AUX MOTS, UNE JOLIE PROMENADE A TRAVERS L'AMOUR.
pseudo : PHIL
QUELLE PURETE DANS CE POEME.FELICITATIONS.AMITIES
pseudo : deborah58
Un trés beau poème empreint d'une grande délicatesse poétique. Amitiés.
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