L'automne étale son soupire
Dans mon coeur monotone
Le lot, qui j'amais n'expire
Aux délicatesses qui m'environnent
J'abdique un tant soit peu
D'oublis intolérants aux adieux déchirants
La modeste somme déjà se gonfle, sans renonce
Aux hangars mon colonel!
Et oui, l'allopathe pourvoyeur a frôlé comme pas un
L'aulne du sentier enchanteur
Sur son passage, qu'importe l'aisance,
Il file en douce, au gré d'une journée oubliée
Je peux voir autour de moi
Le triste sentiment d'incohérence,
Le sort tragique de la folie,
Fruit d'une épopée qui se voulait romanesque...
Épris d'un Luxembourg orné d'ifs splendides,
L'auteur de la rubrique rabrouait d'un ton laconique
L'effort rigoureux du dernier intervenant.
Intervenant, d'interventions affables...
Mégalomane hirsute, assouvissant sa fougue animale
Sur un coup de tête,
Cette dernière étant aseptisée de son contenu
Ô, ports et provinces d'antan! Ô, douce patrie!
Que me valent donc ces veaux?
Est-ce le mirage déloyal dont je vous parlais?
Celui qu'évoque un passé rationnel,
Jalonné de feuilles mortes,
Tombant allègrement sur le plancher des vaches? ...
"Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l'auteur est interdite"
Style : Poème | Par peace | Voir tous ses textes | Visite : 691
Coup de cœur : 12 / Technique : 10
Commentaires :
Nombre de visites : 12316