Un peu de laine et de patience ; le temps, il faut bien le tuer...
Porter sa peine et sa souffrance, et surtout ne plus déranger...
Un meuble parmi les objets, vague parent que l'on oublie,
Jamais je n'ai imaginé qu'ainsi se terminerait ma vie...
Mon enfance à travers les champs, ma découverte de Paris,
Le souvenir de mes vingt ans, le beau jeune homme qui me sourit...
Il est parti depuis longtemps, emportant mon âme avec lui...
Il paraît que j'ai des enfants...et des petits enfants aussi...
Errer parfois dans les couloirs, en redoutant que tombe la nuit,
Et faire face à mon désespoir, revoir le film de ma vie...
La réalité est violente, et le constat est sans appel,
Je n'ai été qu'une passante, une invitée, une étincelle...
J'ai donné tout ce que j'ai pu, à ceux que j'aime, à mes amis ;
Aujourd'hui, je ne les vois plus, et je me sens seule et trahie...
Il faut profiter chaque jour, des bons moments, du « sans souci »,
Donner beaucoup, même sans retour, pour ne pas regretter sa vie...
Tous droits réservés par et texte de : Blanche Plume
"Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l'auteur est interdite"
Style : Poème | Par Blanche Plume | Voir tous ses textes | Visite : 986
Coup de cœur : 8 / Technique : 7
Commentaires :
Nombre de visites : 97752