Les quelques lettres de ton prénom me sont interdites
J'ai peur de les écrire même si mon cœur palpite
Converti depuis toujours à la religion de l'amour
Faut-il le modérer quand pour toi il va exploser
Me procurant des sensations uniques, quintessence de désir...

Je me souviens de tes jolies mains, de ta peau délicieuse
Plus délicate que celle d'une fille, glissant comme de la soie
Ta douceur coulait entre mes doigts, le vent ne pénétrant qu'à peine
Mon seul oxygène était contre moi, c'était ta respiration
Soufflerie féerique emmêlée de joie

Les dix mille battements de mon cœur assassin
Mon désir exacerbé de déposer un baiser sur tes lèvres
Et dans ton regard cette réserve toujours renouvelée
Alors je me suis résolue de garder mon désir enfermé
Contenant les spasmes, retenant mon souffle

J'ai adoré te couvrir de caresses cette nuit-là !