Un peu de misère
Je m'habituais à être toujours triste
Je suis périlleux pour les fleuristes
Je maudis les choses en les regardant
Sans qu'elles soient au courant
Je cesse d'écrire, de dire des paroles
Car, je crains, j'en ai ras le bol
Je vis en attendant l'adieu
Oh ! Je pleure, je réclame, mon Dieu
Le sommeil m'est un refuge
Dont je m'enfonce, je néglige
Tous ceux qui m'entourent, je les fuis
Je n'aime pas qu'on me parle, le bruit
Quand je me tais, je prie
Qui nous a créés, je plie
Ma tête vers la simple terre
Et réclamant à Dieu la misère
Je me courbe en jetant une larme
Pourtant que celle-ci, ne vient que des femmes
On me demande : pourquoi la tristesse ?
Mais le cœur la veut, elle le caresse
Etre triste, c'est être en conscience
Que tu seras un jour en absence
Je pleure jusqu'à la fin de mes pleurs
Les pleurs de mes yeux auront peur
Ces yeux qui ne s'ouvrent que pour maudire
Et qui ne se ferment que pour dormir
Je remercie mon Dieu pour la vie
Et mon âme qui est asservie
Le cœur n'a rien compris de son porteur
Parfois heureux, parfois triste, et parfois moqueur
Mon âme et la sienne en dispute
Le confus est devenu un rite
Je veux me préparer, être différent
Faire des nouveaux pas, en changeant
Tout ce que je possède, mon esprit
Mon cœur, mon âme, crier sans répit
Pourquoi on a peur, on fait le labeur
A quoi ca sert de vivre comme ça ? On meurt
La mort peut être parfois une délivrance
Elle peut être une issue, une clémence
Mon dieu si je vivrai bien sans être morne
Si je vivrai libre, sans avoir des bornes
Laissez-moi vivant, tout en remerciant
Votre majesté, en dormant et en se levant.
Par : TEKIK MOHAMED.
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Style : Poème | Par baudelaire87 | Voir tous ses textes | Visite : 605
Coup de cœur : 11 / Technique : 9
Commentaires :
pseudo : PHIL
UN MOMENT OU UN AUTRE IL TE FAUDRA CHOISIR.LARMOYER NE FAIT PAS AVANCER.MEME SI NOUS CONNAISSONS TOUS CES MOMENTS. MAIS ILS NE DOIVENT PAS ETRE RECURRENTS
pseudo : scribio
Beaudelaire, pleurs un bon coup et hop ça repare, ça répare. Courage
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