Je sens au fond du corps une immense douleur.
Mon être est parcouru de frissons de chaleur.
Alors je m'accroupis, les membres sans ardeur,
La tête qui bourdonne, et le ventre en raideur.
********************
Tout mon être est crispé, mon visage en sueur,
Et mes yeux sont voilés d'une étrange lueur.
Une affreuse grimace empreinte de stupeur
Déforme mon visage à tel point qu'il fait peur.
********************
Et mon cri se confond au râle de froideur
Quand je sens dans mon corps sa vile profondeur.
Alors comme un tonnerre émettant sa fureur,
Mon être a explosé dans un éclat d'horreur...
********************
Mon râle ralenti, mon souffle est de langueur.
Tout mon être retrouve une immense vigueur.
Mes yeux sont dévoilés de leur sombre fadeur,
Mon corps est allégé de l'abjecte lourdeur.
********************
Alors me redressant de l'état inférieur,
Je prends l'humble papier servant au postérieur.
Puis de ma main tendue je tourne avec ardeur
La fontaine d'eau pure emportant ma lourdeur.
********************
JULIEN
Dimanche 30 Juin 1974
"Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l'auteur est interdite"
Style : Poème | Par cygale88 | Voir tous ses textes | Visite : 654
Coup de cœur : 13 / Technique : 12
Commentaires :
pseudo : PHIL
OUPS!OUPS!OUPS. NE MANQUE QUE L ODEUR. HA HA
pseudo : deborah58
Je n'aurais jamais pensé faire un poème sur ce sujet ! Trés original et trés amusant comme poème Julien ! Amitiés
pseudo : scribio
Et bé dis donc !!! il fallait oser !! j'ai bien ri
pseudo : etoilefilante
je pensais a autre chose en lisant ton boheme mais la fin me surprends et je ris merci
pseudo : cygale88
Il a osé le bougre. Mais on peut écrire sur tout les sujets de la vie et celui-là en est un.C'est juste un peu d'humour dans un monde plein de tristesse.
Nombre de visites : 31246