J’ai vu un père pleurer,
J’ai vu une mère pleurer,
J’ai vu un fils désespéré ,
j’ai vu des gens espérer un dernier au revoir,
Car tant d’autres avant ont été perdus, gâchés par des départs injustifiés,
et de fausses urgences inventées et aujourd’hui regrettées ,
Se hâter pour des retrouvailles, a l’étrange allure d’adieu.
Un autre départ trop prochain, mais celui la, sans retour,
Une sonnerie, un silence, il n’est pas trop tard,
Des mains embrassées, des bribes de phrases échangées,
des sourires tristes mais sincères, un sourire du cœur.
Quelques heures, des yeux se ferment. Une âme se libère.
C’est fini.
Une larme, sur une joue coule,
suivie de milliers d’autres,
On cherche une épaule pour pleurer,
Mais quelqu’un a déjà pris la notre pour cacher son malheur.
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Style : Poème | Par Othman.B | Voir tous ses textes | Visite : 826
Coup de cœur : 12 / Technique : 9
Commentaires :
pseudo : PHIL
LE CYCLE IMMUABLE DE LA VIE ET...LA MORT.NOTRE DESTIN A TOUS.A+
pseudo : deborah58
Quelle tristesse Othman dans ce poème ! Beaucoup de sensibilité également dans ce poème tout en pudeur.
pseudo : Othman.B
Quand il s'agit de moment vecu, il est beaucoup plus simple d'atteindre la sensibilité des autres.
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