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Printemps par fantomiald

Printemps

 

Fin d'hiver , Terre vêt le parfum qui l'exhale

La vapeur de l'exil et d 'exactes humeurs

J'hume auprès d'elle un sein , comme gaieté nasale

Susurrant l'allégresse a de fines rumeurs



Tombez des fleurs ! Tombez toute l'ombre létale

Des tresses de l'hiver et des urnes de pleurs

Effleurant l'ombre fraîche en de frêle pétale

Annonçant le printemps par ces brillantes fleurs



Pas un mot sous le vent soulevant les rameaux

L'entrelacs de rayons finissant nos las maux

Mars en a fait des grains que nous cueillons en grappes



Dans les champs se dégrafe a nos pas le dessin

Scindé de murs secrets... Que de cire et d'essaim...

Que de plants relevés... révèlent sous ces trappes !

C'est le gris vent ! Vivant ! Brisant l'orbe des ans !

 

Les orbes m’ont blessé d'une brume écrasante

 

Que je vois à l'envi, si glissante et rasante

 

Eclaboussant les eaux comme des alezans !

 

 

 

Quand au clocher du jour de ces baisers plaisants

 

Sa voix -drap vert et chaud- sa tôt, trop tôt descente,

 

En trottant, toute rouge, est très obéissante,

 

Contre un jour amoché dit des mots apaisants...

 

 

 

J’ai vu se promener bien des phrases prédites,

 

Des amours de brasier sous des orgues maudites.

 

J'entends un chant d'automne au grès de cent cahiers,

 

 

 

Des amours des brasiers sous des chairs Automnales !

 

Je verse un sang caillé mais les vents émaillés

 

De ce chant qui m'étonne ont des encres finales:

 

 

 

 

De ce chant qui m’étonne ont des encres finales

 

Quelques démons félins sous la griffe des ifs

 

Automne tes marrons, tes casques abrasifs

 

Que voleront les uns dans leurs heures vénales

 

 

Heureusement rusés de leurs armes létales

 

Cacheront de leurs chairs dures chairs de récifs

 

Les écumes d’une âme et leurs grains excessifs

 

Qu’effleurent l’ombre fraiche et d’anciennes pétales

 

 

 

 

C'est au fond des bois fins fait de grains et de vent,

 

Que la boue égalait mon ombre se crevant

 

Comme un silence craint au cœur de nos tempêtes

 

 

 

C’est ici fait d’ombrage et tout près d'un chalet

 

Ou jouant sur sa faim se promène un chat laid,

 

Que je resterais sourd au mot qui tu répètes

 

 

 

Que je resterais sourd au mot qui tu répètes !

 

A l’écho d’un poème au recueil aux trésors

 

Aux écueils de vos bruits sourd ! Sourd aux précieux ors

 

Lamentable bourdon de vos étranges bêtes !

 

 

Sourd encor, sans secour comme parfois vous l'êtes

 

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Style : Poème | Par fantomiald | Voir tous ses textes | Visite : 734

Coup de cœur : 11 / Technique : 10

Commentaires :

pseudo : deborah58

Un trés beau poème aux essences printanières. Charmant poème Fantomiald.

pseudo : BAMBE

Un éveil au printemps des mots, un parfum d'harmonie pour un poème exquis.