Quoi de plus gris qu'un matin pris dans son triste sang?
Quel gris plus vif qu'un gris lorsqu'un soleil descend ?
Où trouve-t-on mon cher, chair et, trace si vaste,
Ayant le sang mon gris et le moins fort contraste
Que l'aurore et l'éveil ? Qu'a ce verre indécent
La polissonne teinte à cet instant récent ?
A cet instant...je vois...qu'une vague dévaste
Le jour qui se finit cette rougeur néfaste
Te souviens-tu la cendre et son feu qui me reste ?
La si leste noirceur, ! Déluré si celeste!
Ton gris vif et captif griffé d'amère noir !
Te souviens-tu le gris qui pousse au sol aigri ?
Le temps vif écoulait dans un noir promenoir !
Le sable s'y blessait sous l'éclat de son cri !
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Style : Poème | Par fantomiald | Voir tous ses textes | Visite : 729
Coup de cœur : 11 / Technique : 10
Commentaires :
pseudo : deborah58
Trés beau poème une fois encore Fantomiald.J'aime beaucoup !
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