Le 25/03/09 à 3H45
Le bonheur rieur résonne dans mon cœur,
Le ciel bleu sans nuage règne,
Mais, de loin surgit un nuage noir
D'un seul coup le décor change,
Le ciel en colère jette son rideau noir,
Mon cœur sans clarté se perd
Dans l'absinthe de mes nuits noires,
Je pleure, je crie, j'essaie de comprendre
Au fond de moi gisait l'amour tout pâle
Comme le rêve inachevé j'agonise, je meurs
L'essence même de ma vie s'évapore sans peur.
C'était la fin, tout s'écroule devant mes yeux
Mes rêves, mes souvenirs, ma joie,
Emportés par un éclair qui foudroie
Mon âme inerte se brise en mille morceaux
Se jette du haut de son bonheur,
Dans un tourbillon suicidaire et volontaire
Mon cœur lutte dans les bras de la nuit obscure,
Il résiste contre l'étreinte de la mort qui l'entraine.
Mon cœur est rongé d'incertitude
Il plonge dans un abime de souffrance
Je crois rêver, je me force, et je m'engage
En total désarroi, j'ouvre mes yeux effarés
Tous mes sentiments, tous mes rêves,
Se donnent la main et quittent mon corps
Emportés par la danse de la mort
Je m'écroule, je m'abime, je m'abandonne,
Hallucination obsession, répulsion
Mon cœur déchiré, broyé de supplices
Crie, comme une louve qui se meurt.
Je sombre dans un mutisme sans fin
Mon corps est resté comme un champ en ruine
Sans âme, sans rêves, sans flamme,
Essaie de respirer dans une mer assassine
Il flotte dans un espace noir sans espoir
Mon corps rongé de désespoir , se vide
Seul, la mort le guette, l'enivre
Mon cœur, dans un abandon total, se condamne à mourir
Mon corps crie délivrance
Mon cœur s'exile, s'étouffe, s'arrache
Seul un dernier souffle le fait battre
Je ne réagis plus, je faiblis, je meurs,
L'amour assassine mes rêves
Vole mes souvenirs, mes rires, mes nuits
Dans un souffle éphémère, je cède
Je prends le voyage
Tout se ferme derrière moi
Je regarde avec abandon ma vie passer
Les ombres m'appellent du trou noir,
Je cours, je fonce sans aucun regard
Je rejoins le monde des désillusions
Avant d'arriver je souffre, je me brûle
Seule, toute seule dans ce gouffre
Une larme cruelle coule
S'enfonce peu à peu dans mon être
Traverse ma peau, tranche mes veines
transperce encore et pénètre mon cœur.
Tout à coup ,tel un miracle, la lune m'éclaire
Un cri venant de loin m'interpelle
Me ramène de loin,
Je te vois tel un chevalier
Chevauchant vers moi la main tendue
T'était là avec toute ta grâce
Criant ton amour, je me tourne vers toi
Je me lève et j'accours ,
Sur ton cheval tu m'emmènes
Loin de la colline de la mort
Je me laisse aider, je me laisse bercer
Je me réveille, je renonce à la mort
Je m'ouvre à la vie, à mes rêves .
Ne me laisse pas tomber l'ange de l'amour !
Soit ma forteresse pour me protéger de mes démons !
Soit ma force pour combattre toutes mes pensées noires !
Soit ma foi pour ne plus douter de toi !
Rends -moi mes sentiments pour t'aimer encore et encore !
Veille sur moi pour me réconcilier à la vie !
Car ton amour donne sens à ma vie. ASSIA
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Style : Poème | Par ASSIA | Voir tous ses textes | Visite : 1796
Coup de cœur : 12 / Technique : 8
Commentaires :
pseudo : deborah58
Courage Assia... Garde espoir et merci de nous avoir fait partager ce poème qui exprime ta grande sensibilité.
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