Lorsque l'aube s'éveille au creux de la mémoire,
Et qu'un pâle soleil étire son rayon,
Comme un rêve perdu dans une folie noire,
Il ne reste plus rien qu'un modeste maillon.
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Alors la voix s'élève au centre de la Terre,
Comme un cri de détresse emporté par le vent,
Et dont l'écho puissant ne pourra plus se taire.
Puis crache vers le ciel l'envie du survivant.
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Lorsque le disque d'or ouvre son auréole,
Comme une belle fleur dans le champ du printemps,
Alors l'âme cachée au fond d'une alvéole,
Recherche le chemin qui se perd dans le Temps.
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Puis dans le firmament, quand le jour se colore,
Le cri désespéré qui sourd du fond du coeur,
Sème dans les nuées son geste qui implore,
En brisant sur le seuil son intime rancoeur.
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Alors dans le néant, comme une immense étoile,
On voit briller un songe échappé d'une vie,
Et qui, au gré du vent, laisse flotter son voile,
Telle une âme perdue au sein de la folie.
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JULIEN
Lundi 7 Août 1995
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Style : Poème | Par cygale88 | Voir tous ses textes | Visite : 744
Coup de cœur : 10 / Technique : 9
Commentaires :
pseudo : Claudie Becques
Ce poème là trouve également unécho en mon coeur. Merci et bravo Cygale
pseudo : deborah58
Poème une fois encore trés beau... J'ai un peu l'impression que je me répète mais bon je te dis ce que j'en pense... Claudie a raison, ce poème me touche aussi beaucoup et fait écho je trouve à l'autre poème que tu as publié aujourd'hui. Amitiés.
pseudo : cygale88
Pour vous montrer, mes amies, qu'entre les deux poèmes il y a 22 ans d'écart et pourtant il y avait toujours cette tristesse dans mon coeur. Ce qui n'est plus le cas aujourd'hui. Amitiés. Julien
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