Humble hommage à Paul, décédé l'année dernière d'une maladie que ces parents ne voulaient pas reconnaître,
Je dédie aussi ce poème aux évangélistes, aux scientologues, au Pape, aux imams, aux autres
Je crois qu'a force de vouloir TE trouver
Ils se sont perdus



Sens, Soleil ! Sans daigner tendre en moi milles flammmes
Sens, Contre ma blessure , ô de haine des lames,
La morsure et le sang que ce coeur en lambeaux
Que mon coeur va répondre à tes brulants flambeaux,

Laisse aux chemin d'errance où s'en iront les âmes,
Laisse aux nuits prononcer leurs étranges césames

"Je crois en lui, je crois" me disent les corps beaux
Des curés tout en noir; que croyent ces corbeaux ?


Car je vois apparaître à travers chêne et tremble
Roider cette raideur, comme un enfant qui tremble
Ne trompe plus ta peine en croyant ce qui luit;

Ne tremble plus de peur, ne pleure plus, tu trempes
Ton front , du fond duquel, je vois.. tu crois en lui
Crois alors! Crois encor! Croise tes mains de crampes




Et pourtant... et pourtant rien ne luit...