Chaque toujours
Presque Toujours.
Il y a un monstre
Caché derrière mon rideau.
Derrière moi....Derrière toi.
Issu de moi-même.
Ici, dans mon crâne qui plane.
Un fantôme...Un esprit.
T as compris ?
Je parle à toi
Et, je parle à Moi-même en même temps.
Tu piges ? Monstre
Caché dissimulé derrière moi.
Au fond de moi
Le monstre.
Enfermé dans l'ombre...dans moi.
Caché dans mon ombre.
Apparence... Pénombre..
Au fond de moi
Invisible et visible à la fois...
Ma foi...
Parfois, toutes les fois...
Il intervient...sous forme de vie
Une vie qui surprit
Me surpris toujours
Vie Étonnée. Émerveillée par le noir
L'obscurité. C'est la vérité...
Quelle peur.
L'inquiétude et la solitude.
La lassitude. Peur de l'altitude.
Quelle habitude.
Peur de moi, de toi et de l'autre
L autre qui n est, que moi.
Parfois, un revenant. Une vision.
Un projet réagit. Apparaît.
Disparaît. Réapparaît.
Disparaît de nouveau.
Comme c'est beau...
Puis, Il réapparaît...Surgit
Comme un écho
L'écho d'un cœur.
L'écho d'un tambour.
L écho qui bat.
Cœur qui bat
Corps qui bat.
Combat...Débat la mort.
Sa mort... Ta mort. Ma mort
La mort tout simplement
Cadence du cœur, Naturellement.
Et, C'est par une nuit d'insomnie,
Que je l'ai rencontré...
Brusquement, il s est manifesté...
Petite et grande. Ma pompe de cœur.
Mon moteur...
Ma cage thoracique!
Mon Corps certifie.
Justifie ma peur.
Intensifie mes angoisses.
Une crise cardiaque ?
De quoi rougir.
Je vais mourir.
J'ai dit à moi-même en chuchotant.
Tremblotant à haute voix tremblante.
Tremblotante. Ambulante.
Transmettant l'angoisse de la mort à mon esprit...
Mon pauvre cœur s'est mis à trembler
Tout entier. Mon cœur
S'est mis à danser sans rythme.
Trembler très fort. Sans cadence
Il dance très fort...
Fort. Mort. J'ai eu peur. Très peur.
Rien ne semblait vraiment l'effrayer.
Mon cœur...
Il continue sa révolte...
Il exige,
Se détacher de ma cage thoracique.
Il s'évade de sa cage thoracique.
Il secoue les parois de Sa cage
Il s est révolté... Mon cœur.
Ma pompe de cœur bat...Combat.
Accentue ces battements
Ma viande de cœur ; crache des coups.
Comme les larves d'un volcan inconnu
Mes larmes. Je pleure.de peur
Vomissement....Évanouissement
Cœur rebondit.
Rien ne lui faisait peur
Pas même ; les grimaces de ma peur.
Je racontais des histoires à moi-même
Pour dissimuler ma peur.
Mes angoisses...Quelles rigolades...
Toutes mes inquiétudes se rassemblent.
S'assemblent. Se ramassent...S entassent
Avec lui,
Pas d'ombre dans l'armoire de ma mémoire,
Rien
Plus de traces de mes pas
Rien
Ma joie est morte vivante.
Le mauvais sort est tenace...
Je ramasse
Mes larmes, Mes armes.
Et mes angoisses.
Sans appétit...je mange du riz
Et ; Je ris. JE pleure et je m'en dors.
Mélange de sensations...De sentiments
J'essaye de m'endormir.
Sous les battements intérieurs.
Extérieur. De mon cœur
D'ailleurs... je ne dors pas.
Je fais semblant...de dormir
M évanouir
Je dors habillé. Rhabillé dans moi-même.
Dans mon extrême.
Dans mon corps,
Je dors dedans. Je dors Dehors...
Pendant mon réveil
Et ; durant mon sommeil.
Mon repos, c'est la fatigue qui fatigue...
J'ai failli partir...Oui. J'ai failli mourir,
Disparaître... disparaître à jamais.
Ma pompe de cœur.
C'est incroyable. Elle bat encore
Quel routine de boumer toute une vie.
De boumer ; le jour et la nuit,
De boumer ; depuis la naissance
De boumer ; jusqu' à la vieillesse
Boumer, Toute une existence.
Le pauvre, quel travail.
Boum... quel routine...
Boum...Mais,
Il peut
Il peut s'arrêter
À n'importe quel moment
Il peut arrêter
Son boum à n'importe quel moment de la journée
À n'importe quel moment de la nuit...
c est clair...Il peut s'arrêter
À n'importe quelle saison
Disons l été
Disons l hiver
À n'importe quel temps
Même en printemps...
Il peut arrêter son Boum...
A n importe quel moment
Il peut arrêter
Son boum à n'importe quel moment de la vie,
À n'importe...N importe quel moment.
Un avis à vie...Un avis de mort.
Avis d'arrêt de cœur.
Je l'ai appris par cœur.
J'en ai gardé l'odeur.
La douleur de la disparition...
La couleur de la mort,
Le monstre de la mort.
Alors, toujours,
Presque chaque toujours,
Il y a un monstre, caché derrière mon rideau...
Le monstre c'est l'arrêt de cœur.
L'arrêt du bus. Terminus.
Terminus, tout le monde descend.
Avance
C'est la fin du trajet,
La fin du voyage
Bande annonce
Né tel jour. Telle heure...
Décédé tel jour, telle heure.
Le générique de la fin,
L'adieu...
DIEU, comme c'est courte la vie.
DIEU, Comme c'est longue la vie...
Belle, adorable, magnifique la vie.
Comme c'est horrible... Terrible la vie...
Epouvantable, dégoutante la vie
Très très mauvaise la vie
Très très charmante...Extraordinaire
Magnifique, bénéfique la vie
Selon les moments d'amours...
D'humeurs... D'humours...
Je mourrais...
Tu mourras
Il mourra
Elle mourra
Nous mourrons
Vous mourrez
Ils mourront
Elles mourront
Mou rond
Je me suis amusé à faire un calcul.... Je me suis dit...Si le cœur produit 80 battements à la seconde...Donc ,80 fois 60 le résultat fois 60 puis le résultat fois 24 heures Pour savoir combien de battements il produit le pauvrepar jour... puis par 30 jours... pour savoir le nombre de batement par le mois puis ... le resultat par 12 por aboitir à une année de batements...puis, j ai Multiplié le résultat obtenu par mon âge actuel. Vraiment j étais très étonné du résultat .le chiffre m a éttonné vraiment...Chapeau ....sans compter Les matchs de foot que j ai joué, ou les moments ou je jouais au planches des théâtres... Car le cœur en ses moments..Fournis plus d effort ...plus de coup...tout le respect à tous les cœurs...il ne faut pas les manger...cœur de bœuf...de mouton..de cochon..de chameau...il faut respecter tous les cœurs...d un chat..d un éléphant...d une crocodile..d un canarie...d un lion...d une femme...d un homme...
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Style : Poème | Par najah hamid | Voir tous ses textes | Visite : 1440
Coup de cœur : 20 / Technique : 14
Commentaires :
pseudo : obsidienne
haut les coeurs ! Najah Hamid, coeur de lion nous délivre un peu de sa peur pour faire battre les nôtres. Et insidieusement glisse quelques mots d'amour de la vie pour leur donner une direction, un sens obligatoire. Mes respects
pseudo : deborah58
Najah Hamid, bravo pour ce poème que l'on devrait ancrer dans son coeur comme une magnifique leçon de vie ! Amicalement
pseudo : ficelle
...................sublime ! j'en suis encore essouflée, mon coeur bat la chamade, tu m'a emportée dans la cadence infernale de tes mots, de ces mots automatiques, qui viennent, un à un, se juxtaposer, en cadence. Et mon coeur courre encore derrière ton poème. Et puis, la cerise sur le gâteau : ton calcul final. Hamid, te lire et ma réflexion sur le sens que je donne à ma vie s'en retrouve toujours chamboulée, boostée, catastrophé...MERCI !
pseudo : ayoub
Bravo mr najah ce poème vraiment formidable
pseudo : Abousarra
Belle maniere de dire ses maux du coeur avec des mots du coeur! belles lecon de vie et d'espoir, meme la peur s'est vetue de ses beaux atours pour nous dire qu'elle est l'autre face de nous meme
pseudo : sara
woiw , c vrmt frappant , c splendide....
pseudo : najah hamid
merci infiniment saraaa
pseudo : meriemaa
jém jém jém é jéééééééééééééééém r1 adir +ke ca !
pseudo : najah hamid
merci infiniment
pseudo : ABDOU
bonne continuation hamid ramadan said naji
pseudo : ABDOU
ou et tu hamid
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