Excuse moi si je m'introduis dans ta vie privée
Si je vole de tes yeux bleues
un file de lumière du voie lactée
qui me guide..qui m'oriente
dans tes restes en jardins enchantés
dans tes débris de pots aux fleurs fanées
de tes amours engloutis dans la nostalgie

Excuse moi si j'entre dans ton cœur encerclé
de mille soldats aux armes d'illusion
sans permission préalable
d'une manière à spontanéité du vent
pour lui enlever la poussière
pour lui montrer l'étoile polaire
le soleil..la lune.. le temps!
pour le garnir de fleurs,
de jasmins..de rêves d'enfants..
pour allumer le feu de la passion
dans ses nuits hivernales..solitaires.

Tu dis: Je vis toujours de son amour
et dans mon petit cœur
quelques braises restent encore
Et lui..à l'horizon lointain..
un manteau noir sans identification
absorbé par un soleil agonisant
et toi..hier, aujourd'hui et demain
les mains sur les joues en lamentation
dans l'attente d'un certain train..
perdu dans mille sensations
un train sans rails..ni chemin..
Quelle folie infantile.. madame
Quelle folie meurtrière..
de vouloir changer la rotation de le terre
de vouloir monter en cavalière..le destin!

Aïssa M., 2009