Chaque seconde votre prénom dans ma tête
Pourquoi moi ? Toujours la même pensée
Depuis que je vous connais monsieur
La peur de vous gêner m'obsède
J'ai peur d'empiéter sur votre intimité
De museler votre créativité
De ternir votre jeunesse
Et votre bonne humeur
Et votre bon cœur
De quel droit puis-je en abuser ?
Je ne veux pas vous obliger à me parler
Car je ne vous aime que libre et hors de toute contrainte
Dans votre regard, j'adore lire cette désinvolture
Et cette sérénité, que vous êtes beau !
La dernière fois, vous paraissiez étonné
La rougeur teintait vos joues quand vous m'avez demandez :
- « C'est de moi que vous parlez dans vos poèmes ? »
Vous insistiez encore, si sûr d'avoir raison
Alors, même pas une seconde j'ai pensé à vous le cacher
A quoi bon, je sais que vous me comprenez
Donc, oui, tout cela est vrai, et aucun mot ne pourra honorer
A sa juste valeur cette grandeur d'âme qui vous habite
Et cette douceur enfantine :
- « Vous êtes charmant, vraiment, puisque je vous le dis ! »