GRANDEUR NATURE par Julien par cygale88
GRANDEUR NATURE par Julien
L'homme venait de peindre un immense tableau.
Alors il admira son ouvrage grandiose.
Donnant une retouche à l'aide du pinceau,
A l'herbe, à une feuille, ou bien à une rose.
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Cela représentait un morceau de nature,
On voyait dans le fond le dôme des collines;
Une forêt de pins; un tapis de verdure;
Un torrent qui serpente à travers les ravines.
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Un ciel ensanglanté découvrait le soleil.
Quelques oiseaux posés dessus une ramure,
Semblaient presque vivants dans l'aurore en éveil,
Et le peintre admirait l'oeuvre grandeur nature.
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Il lui sembla, soudain, que le décor bougea,
Le soleil qui brillait réchauffa son visage,
La toile s'anima, et les oiseaux, déjà,
Volaient autour de lui dans ce beau paysage.
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C'est alors qu'il franchit le socle du tableau,
Entra dans le décor, porté par l'aventure,
Marchant sur le chemin en suivant le ruisseau,
Et disparut bientôt au fond de la Nature.
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Et il ne resta plus, dedans l'atelier vide,
Qu'un pinceau reposant près d'un tableau livide.
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JULIEN
Samedi 29 Août 1996
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Style : Poème | Par cygale88 | Voir tous ses textes | Visite : 731
Coup de cœur : 11 / Technique : 9
Commentaires :
pseudo : PHIL
EXACTEMENT L ENVIE QUI ME PRENAIT PARFOIS LORSQUE JE PEIGNAIS.A +
pseudo : deborah58
Moi je n'ai pas de talent d'artiste peintre mais il n'empêche que je trouve ton poème magnifique. Je ne sais comment tu fais Julien pour parvenir à marier si bien les mots. Sous ta plume, les lettres deviennent magiques. Je suis admirative, sincèrement. Pour revenir à ton poème, il m'a beaucoup fait penser au film "Au delà de nos rêves". Est-ce que tu l'as déja vu ? Amitiés.
pseudo : scribio
On plonge avec plaisir dans tes mots plein de magie. Merci pour ton com. J'aime, à bientôt Julien.
pseudo : cygale88
Non, déborah, je n'ai pas vu le film. Et je vais vous confier à tous que les mots viennent tous seul de ma pensée et,comme je l'ai déjà dit, je suis peut-être la réincarnation de tous les Grands Poètes.(toujours sans me vanter, car bien souvent je ne comprends pas de suite ce que j'ai écris, est-ce qu'un esprit m'aurait-il soufflé les mots?) Et je n'ai jamais connu la hantise de la page blanche. Cela s'écoule en moi et je n'ai plus qu'à versifier le tout. De plus je n'ai pas fait d'études ayant quitté l'école à l'âge de 14 ans sans même le certificat d'études. J'étais même ce qu'on appelle un cancre. Vos coms me font plaisir.
pseudo : deborah58
Julien, je pense que nous écrivons tous ainsi... Les mots coulent sans même qu'on parvienne à les comprendre sur le moment, du moins dans les pics d'inspiration. Je fais souvent la distinction entre ces poèmes que j'écris avec un procédé que j'appelle gentiment d'autoécriture (c'est à dire ceux que j'écris d'un seul jet sans même parvenir sur le moment à comprendre ce que j'écris) et ceux qui sont le fruit d'une réellement réflexion, d'une recherche littéraire pour parvenir à trouver les bons mots capables de traduire ma pensée... Quant à la hantise de la feuille blanche, je vais te faire une confession, Julien.Je suis quelqu'un de trés angoissée par nature, qui a toujours peur de décevoir ceux pour qui j'éprouve de l'affection... Et comme j'ai trouvé sur Mytexte de véritables amis de plume, je crains toujours que mes poèmes soient nuls et ennuient les lecteurs... Tu verras, un jour, toi aussi tu connaîtras cette angoisse de la page blanche car au fond, tout un chacun la connaît dans sa vie... Nous sommes humains et le doute fait partie de notre humanité. Moi, j'ai fait des études mais je ne pense pas que ce sont les études de toute façon qui font que l'on devient poète... Pour le film "Au delà de nos rêves", si tu en as l'occasion, visionne le, c'est un film fantastique magnifique et empreint d'une grande sensibilité. Au plaisir de te lire à nouveau. Amicalement.
