Qui l'eut cru? Je suis la proie d'un mal accablant,
Qui me vaut à jamais le nom d'ensorcelée,
Qui me ronge lentement l'âme écervelée,
Et me culpabilise de son crime blanc.
Car si souffrir est un acte noir à bânir,
Si pleurer est commettre une injustice obscure,
Alors je conçois même la mort qui m'est pure,
Et j'accepte le prix de ma vie à ternir.
Ces Messieurs de la Cour osent me juger
Et m'amener à la barre que la présence
Discrète, m'aide à appaiser ma conscience
Quant au verdict de ma lourde peine à purger.
1993
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Style : Poème | Par payne | Voir tous ses textes | Visite : 471
Coup de cœur : 12 / Technique : 12
Commentaires :
pseudo : PHIL
TRES ORIGINAL ET TON POEME NOUS RAMENE DANS UN CONTEXTE QUI NOUS A FAIT BEAUCOUP DIALOGUER SUR LE SITE. BIENVENUE A TOI
pseudo : scribio
Bienvenue, ton poême n'est pas banal, le banc des "accusés" vue de l'intérieur. A +
pseudo : deborah58
Effectivement ce sujet a déclenché des débats passionnels sur Mytexte... Ton poème est d'une grande finesse d'analyse et nous offre un zoom réflexif sur les ressentis de l'accusé... Joliment écrit. Bienvenue à toi sur Mytexte Payne !
pseudo : payne
merci à vous tous pour votre accueil, vos encouragements.Je suis très touchée que ces poèmes vous plaisent. à bientôt
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