Ami, qui es-tu, toi au regard d'enfant mais aux souvenirs d'adultes. Tu espères des lendemains joyeux qui terniront tout ce que tu as déjà vécu. Pour toutes ces gloires à venir, tu en oublies les moments délicieux que tu vis à chaque instant. Mais je ne peux rien entendre, ni ne voir dans tes accès interminables. Si ce n'est une perpétuelle fuite en arrière. Je voudrais te dire que tu es là, non pas en chimère mais bien vivant. Que tout ce que tu crées, a le sens qu'il mérite, mais je sais que tu n'écoutes plus. Juste un verre et puis l'autre. Cette force qui te tient. Un élixir sans limites qui te mène au réel. Enfin, celui que tu attends sans aucune espérance. Pourtant, l'homme fort qui gère chacun de ses déboires, finit toujours par ne plus pouvoir mener la danse. Car à chaque étape que tu crois te rendre plus fort, tu sombres un peu plus dans ta triste réalité. C'est tuer l'artiste qui est en toi, que de croire qu'aux paradis artificiels. Et même si je connais que trop les délices du vin, j'en connais aussi les sombres abysses. Modération pourrait sembler si dérisoire pour celui qui veut toujours aller plus loin. Mais, je te le demande : c'est où plus loin ? J'aperçois des endroits merveilleux qui se trouvent juste à proximité. Toi, moi, nous vivant ici et maintenant. Ne cherchant plus un ailleurs différent et supérieur, mais trouvant la place du bonheur. Plus de rêves sans lendemain, d'un disque depuis trop longtemps raillé. Un infini réel chaque jour renouvelé.
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Style : autre | Par Denis.Z | Voir tous ses textes | Visite : 954
Coup de cœur : 11 / Technique : 10
Commentaires :
pseudo : monalisa
Denis j'ai toujours un immense plaisir à lire tes textes qui me touchent au plus profond de l'âme, merci pour ses richesses de ton art que tu partages autour de toi, tu nous fait un beau cadeau. Le bonheur est à notre porte , à nous de le saisir à bras le corps car la vie est un instant qui passe trop vite face à l'éternité de l'inconnu.Aucun artifice n'apporte la paix de l'âme sauf l'infini de l'Être Suprême.Chacun est responsable de son bonheur ou de sa détresse, la liberté de nos pensées, de nos gestes, de nos faîts nous est donnée à nous de bien l'utiliser.
pseudo : Blanche Plume
Essayer de grimper sur une planche savonnée... C'est un peu l'impression que l'on a lorsque l'on est au fond de l'abîme. Tu sais dépeindre ces choses si difficiles, mais tu sais aussi trouver les mots qui touchent pour ajouter quelques encoches à cette planche... Bravo !
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