Ni le temps ( cette gomme à supprimer la vie )
Ni tous les règlements de Rome à Varsovie,
Ni les forces du ciel et ses dangers matois,
Rien ne pourra jamais me séparer de Toi.
Rien ne pourra jamais me séparer de Toi,
Quand bien devrais-tu vivre un jour sous autre toit.
Le feu pourrait brûler entièrement la Terre
Sans entamer d'un brin le lien qui nous enserre.
Sans entamer d'un brin le lien qui nous enserre,
Je vivrai les tourments martyrisant la sphère ;
Et mon sang répandu, mes membres disloqués,
Mes sens entre tes sens resteront imbriqués
Mes sens entre tes sens resteront imbriqués
Au delà de la vie, en songes compliqués.
Je resterai en toi dans ton corps, dans ton souffle,
Dans tes gants, dans tes bas, même dans ta pantoufle.
Dans tes gants, dans tes bas, même dans ta pantoufle,
Je suis là, toujours là, te serre, t'emmitoufle ;
Je fais partie de toi, je suis chair de ta chair,
Je suis ton sang, ta peau. Je suis ton eau, ton air.
Je suis ton sang, ta peau. Je suis ton eau, ton air.
En toi rien n'est unique et se retrouve pair.
Lorsque la fin viendra selon l'inexorable,
Nous ferons l'unité, tangible, inséparable.
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Style : Poème | Par rene gaillard | Voir tous ses textes | Visite : 600
Coup de cœur : 9 / Technique : 8
Commentaires :
pseudo : PHIL
QUE VOS VOEUX SOIENT EXAUCES LA OU VOUS VOUS TROUVEZ
pseudo : deborah58
Une ode à l'amour magnifique. La puissance des sentiments amoureux exprimés dans ce poème me laisse sans voix. A mon tour, je vous souhaite tous mes voeux de bonheur. Amicalement
pseudo : Naty
Merci Maman de nous offrir ainsi, si simplement, les poèmes de Papa.
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