Comme le frêle insecte attiré par la flamme,
Ou l'oiseau de légende enfui vers le soleil,
A la cime de l'Art j'irai brûler mon âme,
Sans trêve et sans repos, condamnant mon sommeil.
O Muse ! Je t'appelle,
Montre moi le chemin.
Je prie en ta chapelle
Pour un meilleur demain.
J'ai besoin de verser, sur une aube nouvelle,
Des ondes de l'esprit nimbantes en vapeurs,
Et laisser s'écouler ce que mon coeur recèle :
Mes élans, mes émois, mon amaour et mes peurs.
Je veux trouver l'oreille
Qui comprendra mon cri.
Partager de ma treille
Les fruits de mon esprit.
Quand demain, balayé par quelque apocalypse,
Mon corps ne sera plus -poussière du néant -
J'aimerais que mes mots, tournoyant en ellipse,
Prennent, pour quelques uns, dimension de géant.
Et peu me chaut la gloire,
Le respect, les honneurs,
Si mes vers en mémoire
L'on verse quelques pleurs.
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Style : Poème | Par rene gaillard | Voir tous ses textes | Visite : 379
Coup de cœur : 10 / Technique : 8
Commentaires :
pseudo : deborah58
Les paroles s'envolent, les écrits restent... et les vôtres resteront gravés dans mon coeur de poétesse.
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